Profil (1302)
Questions/Réponses (26)

Il y a le soleil, et rien d'autre.

Suivre
Je suis malade, (visiblement je ne digère plus les oeufs ?), c'est toujours des sensations horribles que je ne sais pas gérer. Il faudrait que je mange quelque chose, mais quoi - il faudrait déjà que je me lève.
Et que je fasse les courses, il me reste plus que ces oeufs que je mangerai plus en protéine...
Sinon, Prague est devenu mon chez moi et ça fait plaisir...
Je suppose que je pourrais toujours revenir ici et ce sera 'chez moi' au sens où je connais les rues (je doute que les rues historiques subissent beaucoup de changements !), que j'aurais toujours des arbres ou des oiseaux à saluer, le fleuve à contempler... - ça fait chaud au cœur.
Il y a aussi le fait que je pars de tellement loin que c'est bien !
J'ai cru que j'y arriverais jamais, j'ai souffert et j'ai voulu abandonner... Mais en fait non - je trouve quand même que ça marche même si je tâtonne encore à certains endroits, c'est sûr...
La personne qui avait mon poste l'an dernier m'avait prévenue que les collègues étaient très gentils mais parfaitement inutiles si on avait besoin d'aide pour le travail et c'est vrai.
Il y a plus d'un mois une collègue m'a demandé si elle pouvait venir suivre un de mes cours pour me donner des conseils - je lui ai dit que j'en avais besoin pour le cours du lundi matin parce que c'était compliqué, mais elle m'a répondu qu'elle pouvait pas le lundi donc elle viendrait plutôt le mercredi, même si je lui ai dit que ce cours se passait bien.
Du coup elle a suivi ce cours il y a deux semaines et elle m'a dit que c'était ok et avait peu de choses à me dire du coup.
Et là elle me dit qu'elle a demandé à des étudiants qui lui ont dit que mon cours du lundi matin était moyen. Oui, je sais et je suis désolée pour eux - même si je fais de mon mieux - mais elle m'a pas aidée non plus, donc je tâtonne.
Et, oui, ce cours est super pénible : les étudiants ont des niveaux complètements différents et en plus ils ont zéro implication. A la rigueur je comprends que ceux qui ont un petit niveau disent pas grand chose (de toute façon j'ai un tiers du groupe en cours de soutien et là ils me parlent il y a pas de problème) - mais les autres s'ils interviennent et répondent jamais (sauf que je les "désigne") et développent jamais leurs arguments, c'est un peu de leur faute quand même.
Ou alors je me dis qu'ils comprennent pas ce qu'on fait dans ce cours - et je comprends aussi comme on a organisé des trucs en commun avec une collègue et que c'est devenu morcelé - mais je ne pense pas que les sujets qu'on a vu soient mauvais. Bref, je vais essayer de faire mieux.

Et ma collègue m'a dit qu'elle viendrait mais le 16 décembre. Soit à l'avant-dernier cours... c'est tard. Heureusement que je continue ce cours au deuxième semestre sinon ça aurait vraiment été très inutile.
(Et c'est pareil, pour mon autre collègue qui dit venir m'aider au 10e cours sur 12... certes mais quand j'ai eu besoin d'aide, c'était plutôt avant.) (Et pareil, je lui ai dit que j'arrivais pas à faire le cours de Technique de l'écriture, mais elle m'a juste donné un conseil qui répondait pas vraiment à mon problème donc bon... - mais là heureusement je poursuis pas ce cours au deuxième semestre. Et du reste là aussi ça dépend de l'implication des étudiants je trouve parce qu'il y en a certains qui interviennent pour de vrai et ça fait avancer les choses - alors que s'ils disent rien de tout le cours et me répondent faiblement mais quand même, j'ai du mal à savoir si c'est bien ou pas...) (mais là c'est aussi le cours jusqu'à 19h donc ils sont fatigués donc bon). (C'est un enfer de faire un cours "d'écriture". L'écriture, c'est à la main, en individuel, j'ai du mal à comprendre comment je dois faire ça en cours collectif et oral...)

Bref, j'espère que ça s'arrangera.
Et les étudiants préfèrent quand je fais de la stylistique et des analyses littéraires (d'après ce qu'ils m'ont dit) : oui, ça m'étonne pas, c'est ma "spécialité". Mais ils ont déjà des cours de littérature et on m'a demandé de faire des cours de "langue pratique", de presse etc (ce dont je suis pas fan, j'avoue) comme je suis française... donc je réponds à la demande. [J'ai jamais aimé les cours de presse, je trouvais ça inintéressant, mais bon... C'est pour ça que j'ai fini par faire de l'analyse de discours, j'en avais marre ahah]
Enfin bref, je réfléchirais à comment faire pour le deuxième semestre. Même si ça va déjà mieux qu'il y a 7 semaines honnêtement...
I am deceived - I walk by illusions
                                                   and illusions
                        trying to wake up
                                                   from a dream
                                                                        they whispered.
I am deceived - I walk
                                 by ruins and ruins
of dishevelled oceans
                                - false lightnings
                                                          crossing my head.
I may
           BURN
                       on the shore - my eyes remain calmly
                                                                                 vague
through the agony
                            of boredom.
Emptied arms
                       around my body. Lazy words,
untruthful days and nights. Uncanny streams - my hand
reaching out to...
I can't
           be unconcerned
                                    though I'm not the One.
Look! Still the Sun
revolving
              through the apathy. Look. Vanishing waving,
vanishing selves. I must be washed out
                                                           by all that daylight.
I can't see. I can't think. But I suppose
                                                         that I am
- I don't know what,
which meaning, which persona.
            what am I
                                          for you.
Am I cleansed 
or consumed
                      or cured?
There's no guilty breaths
                                     of being - my dear
but still I am afraid
of Nothingness
of Numinous
                              that inhabit
                                                     my chest - my inner sky.
I walked over and over
                                   halls of crushed glass
leading to...
I have no idea
                       which delight
                       would be my ruin
                               and my rise.              Beyond illusions
or scattered selves - forgotten words... I am going
from place to place
happier
                                         and elated
towards the Unknown.
Je suis profondément déçue.
J'ai remarqué que, ces dernières années, il m'est souvent arrivé d'écrire des messages d'amour aux gens avec qui je m'étais disputée. Pour tendre la main. Pour ne pas rompre le dialogue. (Parce que je ne vois pas pourquoi une dispute sur une bagatelles ruine l'amour... ou alors la vraie raison est ailleurs et il faut en parler au lieu de se cacher derrière des mensonges ! sinon je ne vais pas comprendre en tout cas...)
Globalement, (et même constat qu'éternellement) - je trouve que les relations humaines ont des complications vraiment inutiles (et ça fait chier).
Je me demande pourquoi je ne peux pas juste réfléchir tranquillement à ma peut-être future thèse ou apprendre de nouveaux concepts scientifiques. C'est pas si compliqué. Pourquoi on se dispute avec des gens sur des conneries sans importance alors qu'on pourrait débattre sur la pertinence d'un concept grammatical...

Enfin ça m'énerve, j'ai tout le temps l'impression que les disputes sont provoquées par une peur légitime (voire un trauma) (quelque chose qui n'a souvent rien à voir avec la situation en elle-même) ou une émotion qui nous fragilise - mais que le conflit ne persiste que pour des questions d'ego alors qu'il pourrait s'arrêter là et qu'on pourrait même le régler si on acceptait de s'intéresser à ce qui a véritablement provoqué le problème.
Mais peut-être que je me trompe aussi et que ce qui est vraiment important, c'est les questions d'ego...
Je suis super en colère, mon copain m'a raccroché au nez à cause d'une incompréhension entre nous.

Bon, je lui en tiendrais pas rigueur si ça pose pas plus de problème que ça, mais c'est pénible.
C'est vraiment horrible de s'inquiéter pour les autres, j'aimerais bien apprendre à gérer ça. J'aimerais comprendre pourquoi "les autres", c'est toujours un problème...
(Je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit et mes larmes coulent toutes seules maintenant, mais je peux rien faire. Mais ne plus recevoir de réponses depuis toutes ces heures est inhabituel. Et je sais que le problème est pas lié à moi, sauf que maintenant, de fait, ça le devient...)

L'inquiétude, c'est comme la jalousie : un combat contre soi-même avant tout. Une question (impossible ?) de confiance. Une vraie souffrance, une vraie torture.

(Si je lui écris une lettre manuscrite, ça apaisera peut-être ma douleur
C'est vraiment dur d'apprendre à faire confiance - à braver la jalousie.
Je trouve la jalousie mesquine et j'essaie de ne pas "enfermer" les autres, mais je ne peux pas dire que je n'en souffre pas. Finalement, la jalousie, c'est un combat contre moi-même...
(Je suppose que je lui en parlerai puisqu'il m'apprend tout ?)
Si la seule fois où il neige en France le jour de mon anniversaire, je suis à Prague où il ne neigera visiblement pas, je suis outrée !!
La météo indique que la température la plus élevée demain sera 2 degrés ahah, j'adore - j'ai l'impression que c'est Noël avant l'heure !
Bon par contre il va sérieusement falloir que je trouve où acheter un bonnet... Et je vais plus trop pouvoir sortir mais au moins les courtes promenades seront de qualité, pleines de joie du froid !
ça fait longtemps que je veux lire Bernard Noël sans savoir comment y entrer -
j'ai enfin emprunté Le Château de Cène - (dans ma poursuite de lire les classiques de la littérature érotique) - je vais voir ce qu'il en est !
Mais comment on fait pour supporter le travail ? Comment on arrive à se dire "je passe tout mon temps à faire quelque chose qui me fait souffrir et qui me donne l'impression de passer à côté de mes désirs, mes aspirations essentielles, ce qui me rend heureuse - mais j'ai quand même envie de vivre" ?
Et si j'arrive à supporter pendant une semaine, deux semaines - après c'est la même chose parce que ça revient tout le temps...
Oui, je fais un métier où j'ai presque pas d'heure de présence et où j'ai beaucoup de vacances - alors c'est quoi mon problème ? Pourquoi ça m'angoisse de devoir encore préparer tout ça, de voir que c'est sans fin, que ça me ronge, que je suis jamais assez avancée, que ça ira seulement quand j'aurais terminé tout... Pourquoi j'ai l'impression de passer mes journées à travailler alors que je suis censée faire un travail avec peu d'heures... pourquoi j'en perds même mon temps de lecture ou ma créativité alors que ça m'est essentiel...
L'adolescence - plutôt que l'enfance - qui n'est pas passée dans ma gorge ?

J'ai des textes poétiques à écrire ! (à suivre)
La vie me choque. J'ai la sensation que c'est une pensée bizarre mais il y a beaucoup de choses dans la vie normale, dans la vie courante que je trouve bizarres, dérangeantes, profondément inessentielles alors que jugées normales.
Le week-end passé avec mon ami me fait réfléchir - et les choses de l'amour m'échappent (évidemment)... ça m'a fait dire : j'ai la sensation d'être une enfant dans le corps d'une femme. Impression étrange ! (Et je comprends tout à coup pourquoi on associe les écrits de Mireille Sorgue avec l'enfance...)

J'ai toujours été une personne "à part"... - je le reste. Je me suis toujours tellement sentie ailleurs, au-delà ou en-deça (peu importe mais pas là où il faut, pas accordée aux autres) - et les autres l'ont senti et me l'ont fait sentir. Je n'ai jamais été des leurs. Solitude inexorable. Je ne me suis jamais accordée, non, - ni à treize, ni à vingt-trois ans. Je n'ai jamais fait partie des êtres humains (drôle de formulation) - je suis toujours comme frappée de cette étrangeté, cette altérité irrémédiable qui me fait reconnaître pour autre... pour rien ou pour trop étrangère pour faire communauté - ou pour déifiée (donc inaccessible, inabordable, infrayable).
Je pense à Colette Peignot... qui avait toujours sentie qu'on l'a mettait trop haut ou trop bas - jamais à sa juste place... Moi aussi, on m'a adorée - comme un soleil - et je suis restée de marbre sans comprendre - dans ma simplicité étrangère - à hauteur d'oiseaux et de fleurs... ou on m'a piétinée comme une moins que rien, comme une personne trop douce à la voix trop frêle...

Je n'ai jamais compris les codes - et encore moins l'amour... A passer des heures à observer les corneilles, les corbeaux et les geais - et briser des noix sous mes talons pour eux, émue - et sentir mon cœur battre... - je ne comprends pas qu'on puisse aimer autrement que toute cette vie, nature merveilleuses... ou que mon corps soit objet-sujet de convoitise - de quoi ? Je pourrais passer ma vie à chérir des fleurs sans ressentir le moindre trouble, sans ressentir l'appel d'une quelconque nudité - sinon celle de s'allonger dans la terre et se laisser choir comme une feuille morte et dévorée. - Pour renaître et germer, se relever d'avoir été fruit, étirer mes racines et mes branches...
Non, je n'ai pas compris les choses de l'amour - ni bâtir - et j'ai continué de crier mon bonheur et le nom des fleurs - j'ai continué... enfantine... à élancer mon corps de femme dans les rues en brisant les pavés pour éclore dans la ville. Et j'ai regardé le ciel - "mystique" - la nue dans les yeux... trop d'innocence dans mes gestes si bien que la sensualité est une faute - oh que je suis restée autre... dans ma grâce... laissée-pour-compte au Désir qui pour moi a cet autre sens...
Je suis restée les lèvres gorgée de rosée dans l'incommunicable du ciel - qu'ils baiseront sans comprendre - en violant ma vie - sans autre blessure que ce goût d'éther à mes yeux... et le sang qui pulse - dans l'extase de n'avoir pas été... je suis, par stupeurs, dans l'immensité du néant - cœur flottant sans fêlure.
Mais QUI a décrété que les applications bancaires devaient uniquement passer par les téléphones ? L'appli a fonctionné une semaine et maintenant 'la version Android que j'ai est trop vieille' (mais c'était la même la semaine dernière ?! - et visiblement mon appareil est trop vieux pour qu'on se soucie de lui faire de nouvelles mises à jour...) et pour me connecter autrement, il faut que je valide que c'est bien moi sur cette application qui ne me laisse plus entrer, ça me saoule. Je vais essayer de trouver comment contourner mais je ne sais pas si c'est possible parce que pour l'instant j'y arrive pas... Sinon je vais encore devoir demander de l'aide à ma collègue puisque je ne parle pas tchèque (de toute façon même en français je suis pas sûre de comprendre - la banque et l'informatique c'est pas mon truc...)
Et, oui, mon téléphone a plus de 6 ans, mais il fonctionne donc pourquoi j'en changerais ?! Laissez vivre les appareils plus anciens...
Je fais des crises de larmes toutes les semaines en préparant mes cours, c'est horrible.
ça fait 7 ans que je fais des "meltdowns" (presque plus ces deux dernières années, heureusement) - mais j'avais jamais connu cette situation, je suis désemparée et désespérée.

On dirait la confirmation de ce dont j'ai peur depuis toujours : que je suis incapable de "gagner ma vie", donc que je ne suis pas viable. Mais on vit dans une société où on ne peut pas ne pas gagner d'argent sinon on meurt. J'ai passé toute ma vie à me forcer, à essayer de surmonter tout ça - et maintenant j'ai l'impression d'être en train de me tuer à avoir le métier pour lequel j'ai étudié... et je ne vois pas d'issue.
Je suis dans une impasse mentale profonde. Vais-je tenir ? Mais je n'ai pas le choix. Alors à quel prix...
J'ai voulu me détendre en me promenant et j'ai écrasé un fruit sur mes doigts (en me disant que ça pourrait être utile pour des photos).
Mais c'est une plante toxique et le jus peut être irritant pour la peau ah... j'espère que je n'aurais rien...
Normalement je fais attention avec les plantes mais là j'étais excédée...
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9