Pour certains, la page est noire, un noir infini, cruel, insoutenable. D'autres emprunteront le rouge de la passion, ou bien le vert de l'espoir. Les possibilités sont infinies. La mienne est vide. ''This is my body, this is my soul''
C'est fou comme les gens peuvent se confondre dans le malentendu... Je ne sais pas, je sais que j'ai déjà de la difficulté à m'exprimer, mais de voir des gens penser que je les insultes alors que je tente simplement de leur faire voir d'autres sens à leurs questionnements, ça me met hors de moi. Je sais même pas si je dois me justifier. J'ai même aucune idée de la compréhension qu'il a eu de ce que je disais. Mais putain que ça me déchire de le voir sombrer là, seul, sans plus aucune volonté. Je sais plus quoi faire, après tout je suis pas pour lui dire des tas de conneries que les gens gobent pour se faire rassurer. J'veux dire, je sais rien de rien sur lui.
Tout ça pour avoir, rien qu'une seule fois, pensé à moi. J'ai omis, dans ce court temps, mon habitude à observer les gens. Surtout à l'observer, lui. Sans même m'en rendre compte, j'ai usé mon temps à travailler sur moi-même, à laisser les barrières de mon âme tomber pour qu'elle coule enfin de ma bouche. Tout cela si vite que j'ai pris peur, probablement de moi-même. M'enfin, je l'ai laissé. Tout cela sans même savoir qui se cachait derrière le miroir. Mais ce miroir, si cher à mes yeux, j'ai jalousement voulu le garder. D'un peu plus loin de moi, certes. Comme un pilier qui allait me voir tomber et m'aider à me redresser par la suite. Un jour le miroir était si vieux, qu'il se cassa par lui-même, et une ombre se présenta sous forme de lettre d'adieu. Comble de malheur, la personne qui se trouvait de l'autre côté des débris me tournait le dos, depuis toujours peut-être. Sans ce petit miroir, cette petite illusion, plus aucune communication ne pouvait voyager. L'homme partait, loin très loin, le dos tourné, le cœur de glace face à mes démons, et je n'allais probablement plus jamais le revoir. Quoique je ne l'ai jamais réellement vu.
J'aurais jamais imaginé que des enfants pourraient m'atteindre de la sorte. C'est épuisant, physiquement et mentalement. À un moment, mon estomac n'en pouvait plus, ma tête menaçait d'exploser. Mais ça va. Après tout, c'est vendredi... FIESTA!
J'ai pris 5 mm depuis l'an passé. J'ai aussi pris 5 degrés. Il est trop tard pour un corset, et l'opération causerait trop de dommages pour les problèmes que ça règlerait. J'pourrais quand même avoir des enfants, mais c'est héréditaire et ils auraient ce même problème. Ça parait pas tant que ça, mais ça me fait chier, j'suis pas symétrique. J'suis comme le bossu de notre dame en moins pire :/
Y a de ces crises existentielles qui n'en finissent plus. Elles tombent en pluie d'étoiles filantes pour nous ensevelir sous le feux, pour qu'on s'y noie. Et quand on parviendra à mettre la main sur quelque chose de solide, alors nous devrons soit continuer la dérive ou se raccrocher à la rive. En bref on devra se décider.
ekki
Il n'y a pas de juste milieu. Rien qui nous permette un certain équilibre. En tout cas pas pour moi. Ces jours-là ça me fend le cœur de ne plus rien savoir, ça me torture toutes les cellules de ne pouvoir rien changer, peu importe le chemin que j'emprunterai. Puis tant pis, je me dis. J'reste là à me faire écarteler les entrailles parce que j'suis trop indécise.
já
L'absolu existe-t'il? L'absolu bonheur, l'absolu amour, l'absolue vie... La réalisation d'une vie? Ça existe? L'accomplissement total, la satisfaction d'avoir ''bien'' vécu? Vais-je le vivre? Ou seulement cela n'existe pas. Peut-être que ce ne sont que des mots que l'humain met sur ce qu'il ne peut concrètement comprendre et décrire? Y a pas un sens, un mode d'emploi? J'y crois pas non, mais j'vois les autres, et ptn ça me fait chier mais je les envie de vivre, tout bonnement, simplement, hauts et bas, sans toutefois jamais s'arrêter réellement.
Là. Y a le ptit point vert à côté de son nom. La tentation est forte, mais j'aurais l'air de quoi? Cette fois, c'est à lui de venir me chercher. Toute façon il le fait déjà si bien.
Eh bien, tu peux éviyer l'ennuie. Il suffit de bouger.
Sortir, flaner dans la ville, se cultiver, partir à la découverte de nouvelles choses. Cependant, si les circonstances font que tu ne peux rien faire, oui. Et c'est terriblement embetant.. bon courage à toi !
Je sais bien que tout cela est possible et à portée de main, mais comme tu le dis si bien, les circonstances font que je suis ''scotchée'' chez moi. Le seul lien qu'il me reste à l'extérieur, c'est les réseaux sociaux. Mais je te remercie de ton encouragement, c'est toujours agréable de recevoir un peu de motivation comme ça ^^