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“Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.” Fondements, Emmanuel Kant

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"- Que tu tues des gens ou que tu les aides, tu ne trouveras personne qui surpasse tes attentes. Rien dans ce monde ne t'aidera à combler ta solitude. Tu erreras éternellement dans les ténèbres.
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Aide les gens. Si c'est pareil où que tu sois, deviens quelqu'un de bien. [...] Tu ne fais pas la différence entre le bien et le mal, mais ce sera un peu plus agréable pour toi." Bungô stray dog, Kafka Asagiri
"Les uns ont, ce me semble, beaucoup d'instruments et peu d'idées ; les autres ont beaucoup d'idées et n'ont point d'instruments. L'intérêt de la vérité demanderait que ceux qui réfléchissent daignassent enfin s'associer à ceux qui se remuent, afin que le spéculatif fût dispensé de se donner du mouvement ; que la manœuvre eût un but dans les mouvements infinis qu'il se donne ; que tous nos efforts se trouvassent réunis et dirigés en même temps contre la résistance de la nature ; et que, dans cette espèce de ligue philosophique, chacun fit le rôle qui lui convient." Pensées sur l'interprétation de la nature, Denis Diderot
"AUX JEUNES GENS QUI SE DISPOSENT A L'ÉTUDE DE LA PHILOSOPHIE NATURELLE
Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet ouvrage, tu ne seras pas incapable d'en entendre un meilleur. Comme je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer, il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître les forces de la nature; il me suffira de t'avoir fait essayer les tiennes. Adieu.
 P.S. Encore un mot, et je te laisse. Aie toujours présent à l'esprit que la nature n'est pas Dieu, qu'un homme n'est pas une machine, qu'une hypothèse n'est pas un fait; et sois assuré que tu ne m'auras point compris, partout où tu croiras apercevoir quelque chose de contraire à ces principes.
« Quae sunt in luce tuemur E tenebris. » (Liber Quartus, De rerum natura, Titus Lucretius Carus) [A la lumière des précédents, qui sont, cependant, de l'obscurité*]" Pensées sur l'interprétation de la nature, Denis Diderot
"L’homme ne peut découvrir de nouveaux océans tant qu’il n’a pas le courage de perdre de vue la côte." André Gide
"Migi a raison. Les créatures les plus proches des démons sont peut-être bien les humains." Kiseijuu: Sei no Kakuritsu, Iwaaki Hitoshi
"Mitia, comment ai-je pu penser que j'en aimerais un autre après toi ? Me pardonnes-tu, Mitia ? M'aimes-tu ? M'aimes-tu ? [...] Il ne faut pas aimer à moitié ! Je serai maintenant ton esclave, ton esclave pour la vie ! Il est doux d'être esclave ! Embrasse-moi ! Fais-moi souffrir, fais de moi ce qu'il te plaira..." Les Frères Karamazov, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski
"When you open your mind to the impossibilities, sometimes you find the truth." Fringe, J. J. Abrams, Alex Kurtzman et Roberto Orci
"You have to be as bad as them above in order to survive." Peaky Blinders, Steven Knight
"Le sérieux, c'est qu'il faut que tu te tourmentes beaucoup, peut-être que tu aurais raison de beaucoup marcher et lire. Raison en tout cas de ne pas te confiner dans les bureaux et maisons de famille." Rimbaud à Ernest Delahaye, Une saison en enfer, Arthur Rimbaud
"- What kind of a list would have the name of a Communist and the name of a bookmaker side-by-side ?
- Perhaps it's a list of men who give false hope to the poor. The only difference between you and me, Freddie, is that sometimes my horses stand a chance of winning." Peaky Blinders, Steven Knight
"Oui, c'est un vice que j'ai, qui s'arrête et qui marche avec moi, et, ma poitrine ouverte, je verrais un horrible cœur infirme. Dans mon enfance, j'entends les racines de souffrance jetée à mon flanc ; aujourd'hui elle a poussé au ciel, elle est bien plus forte que moi, elle me bat, me traîne, me jette à terre." Mauvais sang, Une saison en enfer, Arthur Rimbaud
"« Je suis esclave de l’Époux infernal, celui qui a perdu les vierges folles. C’est bien ce démon-là. Ce n’est pas un spectre, ce n’est pas un fantôme. Mais moi qui ai perdu la sagesse, qui suis damnée et morte au monde, - on ne me tuera pas ! - Comment vous le décrire ! je ne sais même plus parler. Je suis en deuil, je pleure, j’ai peur. Un peu de fraîcheur, Seigneur, si vous voulez, si vous voulez bien !
« Je suis veuve… - J’étais veuve… - mais oui, j’ai été bien sérieuse jadis, et je ne suis pas née pour devenir squelette !… - Lui était presque un enfant… Ses délicatesses mystérieuses m’avaient séduite. J’ai oublié tout mon devoir humain pour le suivre. Quelle vie ! La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Je vais où il va, il le faut. Et souvent il s’emporte contre moi, moi, la pauvre âme. Le Démon ! - C’est un Démon, vous savez, ce n’est pas un homme.
« Il dit : « Je n’aime pas les femmes. L’amour est à réinventer, on le sait. Elles ne peuvent plus que vouloir une position assurée. La position gagnée, cœur et beauté sont mis de côté : il ne reste que froid dédain, l’aliment du mariage, aujourd’hui. Ou bien je vois des femmes, avec les signes du bonheur, dont, moi, j’aurais pu faire de bonnes camarades, dévorées tout d’abord par des brutes sensibles comme des bûchers… »" Délires, Une saison en enfer, Arthur Rimbaud
"Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les cœurs, où tous les vins coulaient.
Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai injuriée.
Je me suis armé contre la justice.
Je me suis enfui. Ô sorcières, ô misère, ô haine, c'est à vous que mon trésor a été confié !
 Je parvins à faire s'évanouir dans mon esprit toute l'espérance humaine. Sur toute joie pour l'étrangler j'ai fait le bond sourd de la bête féroce.
J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux, pour m'étouffer avec le sable, avec le sang. Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie.
Et le printemps m'a apporté l'affreux rire de l'idiot.
Or, tout dernièrement, m'étant trouvé sur le point de faire le dernier couac ! j'ai songé à rechercher la clef du festin ancien, où je reprendrais peut-être appétit.
 La charité est cette clef. - Cette inspiration prouve que j'ai rêvé !
« Tu resteras hyène, etc... » se récrie le démon qui me couronna de si aimables pavots. « Gagne la mort avec tous tes appétits, et ton égoïsme et tous les péchés capitaux. »
Ah ! j'en ai trop pris : - Mais, cher Satan, je vous en conjure, une prunelle moins irritée ! et en attendant les quelques petites lâchetés en retard, vous qui aimez dans l'écrivain l'absence des facultés descriptives ou instructives, je vous détache des quelques hideux feuillets de mon carnet de damné." Une saison en enfer, Arthur Rimbaud
"- J'essaie de leur fournir une raison vous voyez. Ça aide les gens de pouvoir se raccrocher à une raison. Quand je vais en ville, ce qui est rare, si je titube un peu et que je bois dans ce sac, les gens peuvent dire Dolphus Raymond est sous l'emprise du whisky - c'est pour ça qu'il ne changera pas sa manière d'être. Il n'y peut rien et c'est pour ça qu'il vit ainsi.
- C'est pas honnête de vous faire passer pour plus mauvais que vous n'êtes déjà ...
- Peut-être, mais ça rend bien service aux autres. Entre nous, Miss Finch, je ne suis pas un gros buveur, mais, voyez-vous, ils ne pourraient jamais, jamais comprendre que je vis comme je le fais uniquement parce que j'en ai envie. [...]
Je n'avais jamais rencontré personne qui cherchât délibérément à faire courir des mensonges sur son propre compte. Mais pourquoi nous avait-il confié son plus grand secret ? Je lui demandai.
- Parce que vous êtes des enfants et que vous pouvez comprendre. Et parce que j'ai entendu celui-ci.
Il désigna Dill de la tête.
- Il a gardé tout son instinct. Qu'il grandisse un peu et il ne sera plus malade et ne pleurera plus. Peut-être qu'il trouvera encore les choses pas tout à fait justes, mais elles ne le feront plus pleurer, pas quand il aura quelques années de plus.
- Qu'est-ce qui me fait pleurer, Mr Raymond ? [...]
- La vie impossible que certaines personnes font mener à d'autres - sans même y prendre garde. La vie impossible qu'imposent les Blancs aux gens de couleur sans même prendre la peine de penser qu'ils sont eux aussi des êtres humains." Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee

"Death is a natural part of life. Rejoice for those around you who transform into the Force. Mourn them do not. Miss them do not. Attachment leads to jealously. The shadow of greed, that is." Star Wars : Revenge of the Sith, George Lucas
"- Je ne pouvais plus le supporter, avoua Dill.
- Qui ? Tom ?
- Ce vieux Gilmer, avec ses méthodes, qui lui parlait de manière si odieuse...
- C'est son travail, Dill. Si on n'avait pas de procureurs...eh bien, je pense qu'on ne pourrait pas non plus avoir d'avocats de la défense.
Dill poussa un long soupir.
- Je sais bien, Scout. C'est sa façon de parler qui m'a rendu malade. Complétement.
- Il est censé agir ainsi, Dill, c'était un contre...
- Il n'agissait pas ainsi quand...
- Dill, les autres étaient ses propres témoins.
- Mr Finch ne s'est pas conduit de la sorte avec Mayella ni le père Ewell, pendant leur contre-interrogatoire. Cette façon que l'autre avait de l'appeler "mon gars" tout le temps, de se moquer de lui de manière méprisante, de prendre le jury à témoin chaque fois qu'il répondait...
- Écoute, Dill, après tout, ce n'est jamais qu'un Noir.
- Je m'en fiche pas mal ! C'est pas juste, voilà ! C'est pas juste de les traiter comme ça ! Personne n'a besoin de parler comme ça... ça me rend malade ! [...]
- Tu n'es pas sensible, c'est seulement que ça t’écœure, c'est ça ?" Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee
"- What do you think it's like?
- What?
- Heaven.
- I think everybody gets their own white horse. All they do is ride and eat marshmallows all day. And everybody's best friends with everybody else. When you play sports, there's no teams. So nobody gets picked last.
- But what if you're afraid to ride horses?
- It doesn't matter. They're not regular horses. They got wings. And it's no big deal if you fall. You just land in a cloud.
- That doesn't sound so bad." My Girl, Howard Zieff
"- Jem, dis-je, je pense qu'il sait très bien ce que nous faisons.
- Certainement pas. Sinon, il l'aurait dit.
Je n'en étais pas si sûre, mais Jem déclara que j'étais une fille et que les filles s'imaginaient toujours des choses et que c'était pour cette raison que les gens les détestaient tant, et que si je me mettais à me conduire comme ça, je n'avais qu'à m'en aller et trouver quelqu'un d'autre avec qui jouer." Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee
"- Il  ne t'arrive pas d'avoir peur de la vie ? lui demandais-je.
- Je ne suis pas si bête que ça, tu sais, me répondit-il. Bien sûr que cela m'arrive. C'est normal, je crois. Mais cela ne m'empêche pas de faire ce que j'ai à faire.  Je veux aller jusqu'au bout de mes possibilités. Je prends ce que je veux, je laisse le reste. C'est ainsi que je veux vivre. Quand cela deviendra impossible, je réfléchirai. Une société injuste est aussi, à l'inverse, une société où on peut aller jusqu'au bout de ses possibilités.
- Cela me semble assez égoïste comme point de vue...
- Mais je n'attends pas que cela me tombe tout cuit dans la bouche. A mon niveau, je fais pas mal d'efforts, tu vois. Au moins dix fois plus que toi.
- Oui, peut-être, reconnus-je.
- Alors de temps en temps, quand je regarde autour de moi, je suis vraiment découragé. Je me demande toujours pourquoi les gens ne font pas plus d'efforts. Ils ne font rien et passent leur temps à se plaindre que la vie est injuste." La Ballade de l'impossible, Haruki Murakami
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