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Questions/Réponses (4)

Mon antre intemporelle.

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-Mais Marie, t'as au moins aimé un garçon? 
-Honnetement, je ne pense pas. J'ai déjà éprouvé une grande admiration pour certain, une envie d'attirer leur attention, de leur donner de la douceur et la complexité que seule une femme peut offrir. Mais la vérité, c'est que je n'ai pu trouvé l'épanouissement que je touche lorsque je suis proche d'une femme. C'est bizarre, n'est-ce-pas? Comme si je me sentais aimer les hommes auparavant mais qu'au final, je n'avais rien connu ou encore gouté aux réels sentiments. Mais maintenant que c'est chose faite, je peux avouer n'avoir aimer que des femmes pour le moment dans ma vie légèrement entamée.
Mais tout a changé quand j'ai réalisé que dans le fond, j'avais rien à te devoir.
Aujourd'hui, je suis allée au restaurant avec ma maman.
Maladroite comme elle est (gêne qu'elle m'a transmis au passage), elle a oublié son pull sur le dossier de la chaise sur laquelle elle s'était assise.
Alors j'entreprends de re-rentrer dans le restaurant pour le récupérer. Processus de base. Re-bonjour gêné, petites explications à la volée. 
Et puis au moment de partir, le gérant s'approche de moi en me disant : "C'est adorable". C'était ce genre d'homme avec peu de cheveux mais une aura assez rassurante, agé de 40 à 50 ans je dirais. Alors je lui répond : "Qu'est-ce-qui est adorable?" Et là, il porte sa main à ses peu de cheveux qui lui restent pour ajouter "Vos cheveux."
C'est tellement simple comme remarque. Mais c'était tellement gentil et bienveillant à la fois que ça me fait encore sourire. J'ai clos la discussion avec un petit "Ah. Oh, eh bien merci beaucoup. C'est très gentil" et un sourire niais. 
-Mais pourquoi, pourquoi tu ne veux pas m'embrasser? Quel est ton problème à la fin? Tu ne veux pas de moi, c'est ça? Ou peut être que je ne te fais pas assez envie? Dis moi bon sang..
 -Je ne peux pas.. Si je te le disais, tu fuirais sans doute, prenant le plus rapidement tes jambes à ton cou. Je ne suis pas quelqu'un de bien, tu sais. Et je suis en train d'essayer avec toi quelque chose qui n'aboutira jamais, malgré moi. -Quelque chose? Tu veux parler de notre relation, alors? Rien n'est possible entre nous hein.. Tu ne m'aimes donc pas? -Arrête avec ça, bien sûr que si que je suis attachée à toi. -Chut, tais toi, maintenant c'est toi qui arrête de me mentir. Ça fait quelques mois qu'on est liées tu sais, quelques mois, et je ne te demande qu'un foutu baiser. -Tu ne pourrais pas comprendre. -Ah oui, alors, c'est ça que je suis? Si bête que je ne peux pas chercher à te comprendre ? -S'il te plaît.. -Embrasse moi. -J'en ai envie mais.. -Embrasse moi ou je m'approche de toi pour coller mes lèvres aux tiennes. -Tres bien, tu l'auras voulu.. Elle s'approcha de moi, et c'est alors que je vis ses pupilles se noircir pour ne devenir qu'emplie d'un profond noir, elle semblait inhumaine ou surréaliste, je ne saurais trop vous décrire alors les palpitations folles de mon coeur. Elle s'approcha pour n'être plus qu'à quelques centimètres et sa bouche, quasi collée à la mienne vint s'y appesantir. Curieux, il n'y avait rien de normal dans ce toucher de chaire et je sentis mon corps se raidir, comme si des bouts de moi s'en allaient vers ses lèvres, mon être se faisait complètement vidé de toute son énergie. Le contact ne fut pas simple, je fus plutôt comme collée à elle avant qu'elle ne se détache de moi, me laissant tombée à terre sur le sol jonché de troncs d'arbres. Il me fallait quelques secondes pour reprendre mes esprits, et je n'avais même plus l'entrain pour me remettre sur pieds. Alors ma tête se releva vers sa direction. Mes yeux peinaient à s'ouvrir complètement. Si vous saviez comme je me sentais faible, trop faible pour être choquée, d'ailleurs. Mes deux paumes vinrent se plaquer contre le sol et les quelques feuilles s'y trouvant craquèrent sous leur pression. 
Alors comme ça jusqu'au bout tu vas jouer le rôle de l'indifférence? 
On sait toutes les deux à quel point il ne te va pas. On le sait.
Et pourtant tu t'enlises dans une haine immature qui te fait me perdre petit à petit.
Lentement je m'éloigne, lentement je pleure, mais lentement tout je recommence.
Vertige. 
Elle me donna sa peau de miel, 
Me tendit ses mains d'ébène. 
Et tellement jolie qu'elle fut, je les saisirent. 
Moment de folie incongrue et d'intense désir. 
Ses yeux me parurent bijoux dans l'obscurité,
Et ses cheveux vagues d'eau pure et tempérée. 
Ainsi mes paumes entreprirent,
De ses cuisses empoigner,
De son corps de caresses retrouver.
Et ma bouche, brûlante de par la vision,
S'appesantit d'une légère lourdeur sur la sienne.
Mains de fer pressées sur mes cuisses. 
Baisers de langue qui ralentissent. 
Nos âmes ensemble pleinement s'épanouissent. 
Avant que le sourire porté à nos lèvres précieusement se tisse.
Ma chambre et son état bordélique me manquent. C'était le genre de coin cocon dans lequel mon esprit pouvait s'abandonner sans limites. Ma guitare se faisait usée et ma voix poussée comme jamais. Chambre, chambre, petit coin d'expression intérieure, ce que tu peux me manquer.
Abandonne toi au rythme de l'innateignable. À la touchante et poignante soif de l'irrésistible impossible.
Au chaud, sous la couverture de ton étreinte..
Les jours s'arrachent. À défaut de mes doigts posés sur ton corps, des papillons par dizaine viennent te tenir compagnie. Comme s'ils ressentaient la nature libre au plus profond de ton être. Comme si le toucher leur était familier. 
Je suis heureuse. Foutrement heureuse. Tu es revenue. Tu t'es excusée. Tu as fait tout ce que tu as pu pour me remettre en confiance et tu m'as demandé si je voulais bien redonner un souffle à notre relation. Et moi, qui serai-je pour ne pas vouloir donner à quoi que ce soit te concernant?
Je veux rien qu'un peu de sensualité.
De vagues brulantes dans tes yeux,
De flux ardents dans ton dos.
Je veux rien qu'un peu de toi, si ce n'est tout.
Animal spirituel, présence imaginée de miel. 
l'amour, c'est quand les petites choses simples te deviennent les plus agréables. C'est laisser de côté tout ce qui pourrait te nuire ou t'inquièter. C'est te sentir léger et à ta place dans ce monde bien trop grand. 
Je me sens tellement seule sans ta bouche sur mon cou..
Pose tes mains assurées contre mon dos,
Presse moi contre toi le temps de cette nuit qu'on s'enlise,
Fait que d'un contact s'envolent les dits mots,
Que seul l'amour à défaut de la lune aujourd'hui luise. 
The World was on fire, no one can save me, but you...
Strange what desire make foolish people do..
I never dreamed that I meet somebody like you..
On joue au jeu du "Attrape moi si tu peux".
Jusqu'à ce que l'un devienne de l'amour de l'autre envieux.
Et qu'aussi difficile à croire, mais pour si peu,
Le coeur ardent se transforme en temps pluvieux.
Douceur, douceur. Te caches-tu dans les recoins de sa bouche ? 
Âme sœur, Âme soeur, qu'attends tu pour que ma peau tu touches?
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