-Mais pourquoi, pourquoi tu ne veux pas m'embrasser? Quel est ton problème à la fin? Tu ne veux pas de moi, c'est ça? Ou peut être que je ne te fais pas assez envie? Dis moi bon sang..
 -Je ne peux pas.. Si je te le disais, tu fuirais sans doute, prenant le plus rapidement tes jambes à ton cou. Je ne suis pas quelqu'un de bien, tu sais. Et je suis en train d'essayer avec toi quelque chose qui n'aboutira jamais, malgré moi. -Quelque chose? Tu veux parler de notre relation, alors? Rien n'est possible entre nous hein.. Tu ne m'aimes donc pas? -Arrête avec ça, bien sûr que si que je suis attachée à toi. -Chut, tais toi, maintenant c'est toi qui arrête de me mentir. Ça fait quelques mois qu'on est liées tu sais, quelques mois, et je ne te demande qu'un foutu baiser. -Tu ne pourrais pas comprendre. -Ah oui, alors, c'est ça que je suis? Si bête que je ne peux pas chercher à te comprendre ? -S'il te plaît.. -Embrasse moi. -J'en ai envie mais.. -Embrasse moi ou je m'approche de toi pour coller mes lèvres aux tiennes. -Tres bien, tu l'auras voulu.. Elle s'approcha de moi, et c'est alors que je vis ses pupilles se noircir pour ne devenir qu'emplie d'un profond noir, elle semblait inhumaine ou surréaliste, je ne saurais trop vous décrire alors les palpitations folles de mon coeur. Elle s'approcha pour n'être plus qu'à quelques centimètres et sa bouche, quasi collée à la mienne vint s'y appesantir. Curieux, il n'y avait rien de normal dans ce toucher de chaire et je sentis mon corps se raidir, comme si des bouts de moi s'en allaient vers ses lèvres, mon être se faisait complètement vidé de toute son énergie. Le contact ne fut pas simple, je fus plutôt comme collée à elle avant qu'elle ne se détache de moi, me laissant tombée à terre sur le sol jonché de troncs d'arbres. Il me fallait quelques secondes pour reprendre mes esprits, et je n'avais même plus l'entrain pour me remettre sur pieds. Alors ma tête se releva vers sa direction. Mes yeux peinaient à s'ouvrir complètement. Si vous saviez comme je me sentais faible, trop faible pour être choquée, d'ailleurs. Mes deux paumes vinrent se plaquer contre le sol et les quelques feuilles s'y trouvant craquèrent sous leur pression.