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Mon antre intemporelle.

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"Tu as une voix douce, reposante. Tu t'exprimes tellement bien et tu sais écouter pour ensuite conseiller les gens. Tu aurais dû faire un métier dans la psychologie parce que tu cernes vraiment rapidement les autres"

Oui, je sais...
Sauras-tu renaître de l'obscurité?
Cette envie de partager mes moments, sans aucune exception. Cette photo me rend rêveuse.. Mais impossible de m'imaginer toute seule dans la baignoire.. Ou sinon, c'est comme si même si l'eau y était brûlante, mon intérieur resterait froid.
J'ai ce besoin de contact, 
de ressenti de chaleur corporelle,
De yeux qui me captent,
De ma bouche qui devine un appel.
Laissez moi halluciner encore un peu. Bientôt je me réveillerai de ce coma si doux que je sais qu'il est irréel.
Comme quoi l'amour ne fait pas tout parfois. 
J'aurai aimé un dernier au revoir. Je sais qu'il ne s'agissait pas d'adieux mais j'aurai voulu que tu enterres notre relation en me prouvant une dernière fois ton amour. Histoire de plutôt en sourire qu'en pleurer. Je me sens différente ce matin. Je prends ma douche et j'ai l'impression d'être une autre personne qui me regarde. Comme si ma conscience me faisait voir la scène de moi en train de me doucher, comme si j'étais au dessus et en dehors de mon propre corps. Je me sens un peu évanouie, triste, troublée. Alors, oui, j'aurai aimé que ça se passe autrement cette fin. J'aurai aimé avoir des mots cotonneux pour m'entourer et faire taire les larmes. Là, je me réveille, dans une autre réalité, celle où je sais que tu ne seras plus jamais là pour moi comme ça..
Caline moi, féline moi, embobine moi, destine moi, devine moi.
Toujours partante pour partager un thé avec de jolies âmes.
Demain, ça sera le 1er septembre, et qui dit premier septembre mon ancienne (toujours) amour aurait dit nos deux ans de relation..
Pourtant, avant mon dernier souffle éveillé, j'imagine la douceur de tes mains, la fébrilité des fils de ta voix et la puissance de ton regard. Je nous visualise electrisées et affamées de partage d'amour. Et j'ai comme une méchante envie de déjà te manger de mes yeux. Lire dans ta respiration plus accélérée, le pincement soudain de ta bouche. Le genre d'aveu qui veut dire : "balade moi. Marque mon chemin, mon corps. Fais moi mieux me ressentir pour m'évader très haut". 
Danse avec moi, je t'en supplie. Prend ma taille esseulée et prend ma gorge par la même occasion. Tu ne sais même pas comment il fait froid en moi alors que je reverai que ça brûle.
Dehors, auprès des gouttes de pluie,
la lumière et l'eau font que ta peau luit.
Tes pensées créent une savonneuse bulle,
et sur tes cuisses viennent se poser les joueuses libellules.
Les fleurs fourmillent de lumière nocturne. 
La gelée du soir les cristallisent.
Dès le début, j'ai lu ta peau comme un naufrage,
Un lieu avec lequel je ressentais mon refus d'être sage.
J'aimais ton regard, tes mains, tes rires en assemblage.
Mais viens le tour des morceaux usés le ramassage.
De la sévère réalité, que je me dois accepter non comme un mauvais présage.
Tes yeux sur ma bouche,
à prier très fort qu'un jour ils la touchent.
Pendant ce temps, ton coeur plaint être mis sur la touche...
Ce qui fait que ton bonheur en pluie timide débouche.
Je vous offre mon sourire, ce soir. Parce qu'un sourire, ça fait beaucoup mine de rien. 
Dis moi, est-ce-que j'ai perdu la tête? Est-ce-que j'ai le droit d'être profondément triste comme ça? Je me permets jamais de tout évacuer, je me permets jamais de laisser toutes les larmes couler? D'ailleurs, si je le faisais, tu resterais près de moi des heures voir des jours durant pour qu'il ne m'en reste plus?
Puis tu rencontres ce genre de femmes perdues, aimant encore plus s'adonner à la peine qu'à l'amour.
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