00:00|00:00
Profil (520)
Questions/Réponses (0)

“Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.” Fondements, Emmanuel Kant

Suivre
"Fait passablement curieux, la seule chose à traverser l'esprit du pot de pétunias pendant sa chute, fut :
« Oh ! non, encore ! »
Bien des gens ont estimé que si nous savions exactement pourquoi le pot de pétunias avait pensé ça, nous en saurions bien plus sur la nature profonde de l'univers que ce n'est le cas à l'heure actuelle." Le Guide du Voyageur galactique (H2G2), Douglas Adams
Gustave Courbet
Le Désespéré
"S’il est quelque espoir de venir, un jour, à bout de l’illusion métapsychique, et, plus généralement, des illusions qui nourrissent les fausses sciences, c’est moins par l’opposition directe que par le moyen d’une éducation convenable, d’une hygiène préventive du jugement. Enseigner aux jeunes l’esprit critique, les prémunir contre les mensonges de la parole et de l’imprimé, créer en eux un terrain spirituel où la crédulité ne puisse prendre racine, leur enseigner ce que c’est que coïncidence, probabilité, raisonnement de justification, logique affective, résistance inconsciente au vrai, leur faire comprendre ce que c’est qu’un fait et ce que c’est qu’une preuve – et surtout les mettre en garde contre le témoignage humain." Confidences d’un biologiste, Jean Rostand
"From this distant vantage point, the Earth might not seem of particular interest. But for us, it's different. Consider again that dot. That's here. That's home. That's us. On it, everyone you love, everyone you know, everyone you ever heard of, every human being who ever was, lived out their lives. The aggregate of our joy and suffering, thousands of confident religions, ideologies, and economic doctrines, every hunter and forager, every hero and coward, every creator and destroyer of civilization, every king and peasant, every young couple in love, every mother and father, hopeful child, inventor and explorer, every teacher of morals, every corrupt politician, every superstar, every supreme leader, every saint and sinner in the history of our species, lived there... on a mote of dust suspended... in a sunbeam. The Earth is a very small stage in a vast, cosmic arena. Think of the rivers of blood spilled by all those generals and emperors so that in glory and triumph they could become the momentary masters of a fraction... of a dot. Think of the endless cruelties visited by the inhabitants of one corner of this pixel on the scarcely distinguishable inhabitants of some other corner. How frequent their misunderstandings, how eager they are to kill one another, how fervent their hatreds. Our posturings, our imagined self-importance, the delusion that we have some privileged position in the universe, are challenged by this point of pale light. Our planet... is a lonely speck in the great, envelopping cosmic dark. In our obscurity, in all this vastness, there is no hint that help will come from elsewhere to save us from ourselves. The Earth is the only world known so far to harbor life. There is nowhere else, at least in the near future, to which our species could migrate. Visit, yes. Settle, not yet. Like it or not, for the moment, the Earth is where we make our stand. It has been said that astronomy is a humbling and character-building experience. There is perhaps no better demonstration of the folly of human conceits than this distant image. To me, it underscores our responsibility to deal more kindly with one another and to preserve and cherish the pale blue dot, the only home we've ever known." Pale Blue Dot: A vision of the human future in space, Carl Sagan

"S'engager sur le chemin du Bodhisattva, c'est pénétrer au cœur de la pratique des six ou des dix Perfections, laquelle se résume en trois disciplines : s'abstenir de tout acte nuisible, accomplir tout acte vertueux et oeuvrer pour le bien des êtres. Ce chemin passe par trois étapes : l'engagement, l'entraînement et l'accomplissement." Comme un éclair qui déchire la nuit, Tenzin Gyatso (XIVe Dalaï-Lama)
"Au fur et à mesure que nous développons les qualités spirituelles et éliminons ce qui les entraves, notre esprit appréhende de mieux en mieux la nature de son objet. Il parvient finalement à la sagesse suprême, stade où la nature ultime de l'objet se révèle à lui dans toute sa nudité. Quand la sagesse devient manifeste et voit sans la moindre erreur la nature absolue de toute chose, on dit que le Sougata a réalisé l'ainsité. Réalisation inaltérable, et qui ne régressera pas.
Méditer jusqu'à la perfection, avec toutes les méthodes appropriées, sur l'absence de réalité des phénomènes permet de connaître tout ce qui est à connaître : la totalité des phénomènes et leur nature. Ainsi, par la force des antidotes, ce qui s'interposait entre le connaisseur et le connaissable disparaît. Les voiles se déchirent, les phénomènes sont appréhendés dans leur nudité originelle. Cette transformation est appelée réalisation intégrale. C'est la connaissance ultime." Comme un éclair qui déchire la nuit, Tenzin Gyatso (XIVe Dalaï-Lama)
"- Je... est-ce que je peux venir avec vous, Vincent ?
- Tu veux m'accompagner ? A Paris ?... En Bretagne ?
- Oui, c'est exactement cela.
- Je suis désolé, mais il n'en est pas question.
- On a toujours dit...
- On n'a rien dit ! m'interrompit-il. Je n'ai pas le temps de m'occuper de toi. Je vais en Bretagne pour peindre, je n'ai pas l'intention de m'installer en couple. On n'a rien à faire ensemble, tu as dix-neuf ans, j'en ai le double, et moi ce que je veux, c'est peindre, pas fonder une famille.
-Moi aussi, je veux peindre. Je ne vous embarrasserai pas, vous ne vous rendrez pas compte de ma présence, on se retrouvera le soir, ou quand vous voudrez, je n'ai pas d'exigences vous savez, je ne vous demande rien, que de pouvoir rester près de vous. Et je vous aiderai dans votre peinture.
- C'est non, Marguerite, catégoriquement non. J'ai mon frère pour m'aider. Je n'ai besoin de personne d'autre.
- Ce n'est pas ce que je voulais dire, mais je vous aime, Vincent, comme aucune femme ne vous a aimé. Je ferai tout ce que vous voudrez, vous n'avez qu'à me dire. J'ai apporté mes bijoux, vous savez, les bijoux de ma mère, on peut les vendre facilement, en tirer un bon prix, vivre dessus longtemps, le temps que votre peinture soit reconnue et que...
- Tu ne veux pas entendre ce que je dis ou quoi ? Je ne veux pas que tu me suives. Ta vie est ici, Marguerite, pas avec moi. Va au bal, amuse-toi avec des jeunes de ton âge et oublie-moi. Marie-toi si ça te chante avec ton pharmacien, ce ne sera pas une mauvaise vie. Mais nous n'avons pas d'avenir ensemble.
- Vous m'aviez promis...
- J'ai été honnête avec toi, je ne t'ai jamais menti je n'ai jamais rien dissimulé, tu t'es fait des idées, c'est tout.
- Pourtant, tous les deux...
- Je ne voulais pas avoir de relations avec toi, tu es trop jeune, j'ai cédé, c'est vrai, je n'aurais pas dû, mais je n'ai rien promis.
- Si vous me quittez, je vais devenir folle.
- Non, Marguerite, tu seras triste un moment, mais ça passera, parce que tu as dix-neuf ans, et puis tu m'oublieras, et tu te demanderas même comment tu as pu tomber amoureuse d'un pauvre type comme moi, et tu en riras, et tu auras bien raison. Je t'aime bien, tu sais, mais entre nous deux, il n'y a rien de possible. Rien du tout.
- Vous n'avez pas compris. Ce n'est pas une petite amourette. Je vais mourir, c'est tout.
- Mais non, tu vas rentrer chez toi, et puis avec le temps...
- Vous ne savez pas de quoi je suis capable, Vincent, je ne suis pas une blanche colombe.
- Tu commences à me fatigue, Marguerite. Je ne suis pas amoureux de toi. Je ne t'aime pas, tu comprends ? Je ne peux rien pour toi.
- C'est horrible ce que nous sommes devenus. [...] Je vous ai vraiment aimé." La Valse des arbres et du ciel, Jean-Michel Guenassia
"Vois-tu, il est des moments dans la vie où tout, en nous aussi, est paix et harmonie, et où la vie entière nous paraît un chemin à travers la bruyère." Vincent Van Gogh
"Hier j'étais vierge, et aujourd'hui je ne le suis plus. J'imaginais une ivresse irrésistible, une valse vertigineuse, étourdissante, je m'attendais à être emportée par une tempête qui me ferait perdre la tête et oublier la pesanteur terrestre, le corps dévoré par une fièvre ardente, comme un de ces feux de forêt qui transforme un arbre en torche vivante. Ce fut juste douloureux, pénible, et désagréable. Déplaisant, même. Je ne comprends pas pour quelle raison on fait une montagne de ce gigotage fastidieux. Que certaines se pâment avec des minauderies me paraît excessif et trompeur. Monsieur Zola m'a égarée avec ses sous-entendus pleins de mystère et de passion. Lui et bien d'autres. L'amante, c'est sûr, n'y trouve pas son compte." La Valse des arbres et du ciel, Jean-Michel Guenassia
"Pour l'épreuve des lettres, le sujet était périlleux : «Réfuter cette maxime de La Rochefoucauld : Notre repentir n'est pas tant un regret du mal que nous avons fait qu'une crainte de celui qui nous peut arriver.» Un moment j'ai été tentée de prendre le contre-pied, tellement cette pensée me paraissait profonde et perspicace, mais j'ai procédé en élève docile. Et j'ai réfuté. En trois parties. J'ai obtenu la meilleure note de l'académie. Plutôt que d'opiner avec docilité, j'aurais mieux fait de contester le sujet, de soutenir la pertinence de ce point de vue, monsieur le duc savait des choses sur l'âme humaine que nos maîtres se refusent à voir et à admettre. Je suis, aujourd'hui, bien punie de mon manque de courage. Si j'avais exprimé ma véritable opinion, une note éliminatoire m'aurait sanctionnée, je n'aurais pas conquis ce parchemin et je ne m'en porterais que mieux. En vérité, nos actions sont dictés non par la recherche de la vertu ou de la justice mais par le seul bénéfice que nous en escomptons, il en est de même de nos regrets." La Valse des arbres et du ciel, Jean-Michel Guenassia
"Quand elle veut dire quelque chose d'intelligent, elle montre soudain trop naïvement par son visage qu'elle veut dire quelque chose d'intelligent. Trop hâtif. Alors on voit qu'elle croit d'une façon terrible en la raison, et qu'elle croit à une quantité terrible de choses - indestructibles. Jeunesse." Fonds des Archives centrales - Tsgali, Moscou (octobre-novembre 1876), La Douce, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski
"Tout de suite, je lui ai expliqué, d'une façon direct, impitoyable (j'appuie sur l'adjectif, impitoyable), en deux mots, que la générosité de la jeunesse était une chose charmante, mais qu'elle ne valait pas un sou. Pourquoi ? Parce qu'elle ne lui coûte rien, parce qu'elle existe sans avoir vécu, que ce ne sont là, comme on dit, que « primes impressions de l'existence » et on verra un peu ce que vous deviendrez dans le travail ! Cette générosité bon marché, elle est toujours facile - même donner sa vie, ça ne coûte qu'un sou, car même là, c'est sang qui bout et forces qui débordent, on cherche la beauté avec passion !" La Douce, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski
"La gravitation déformant l'espace et le temps, elle autorise l'espace-temps à être localement stable mais globalement instable. A l'échelle de l'Univers entier, l'énergie positive de la matière peut être compensée par l'énergie négative gravitationnelle, ce qui ôte toute restriction à la création d'univers entiers. Parce qu'une loi comme la gravitation existe, l'Univers peut se créer et se créera spontanément à partir de rien. [...] La création spontanée est la raison pour laquelle il existe quelque chose plutôt que rien, pourquoi l'Univers existe, pourquoi nous existons. [...]
Pourquoi les lois fondamentales sont-elles telles que nous les avons décrites ? La théorie ultime se doit d'être cohérente et de prédire des résultats fini pour les quantités que l'on peut mesurer. [...] une loi comme la gravitation est nécessaire. Par ailleurs, [...] pour pouvoir prédire des quantités finies, la théorie doit posséder ce que l'on appelle une supersymétrie entre les interactions fondamentales et la matière sur laquelle ces dernières agissent. Or la M-théorie est la plus générale des théories supersymétriques de la gravitation. Pour ces raisons, la M-théorie est l'unique candidate au poste de théorie complète de l'Univers. Si elle est finie - ce qui reste à prouver -, elle fournira un modèle d'Univers qui se crée lui-même. Et nous faisons forcément partie de cet univers car il n'existe aucun autre modèle cohérent.
La M-théorie est la théorie unifiée à laquelle Einstein aspiré toute sa vie. Le fait que nous, être humains -simples assemblages de particules fondamentales de la nature -, ayons pu aboutir à une telle compréhension des lois qui gouvernent notre Univers constitue en soi un triomphe fantastique. Mais le vrai miracle réside peut-être dans ce que des considérations abstraites de logique aient pu déboucher sur une théorie unique qui prédit et décrit un aussi vaste Univers, riche de l'étonnante variété que nous observons. Si cette théorie est confirmée par l'observation, elle conclura avec succès une quête commencée il y a plus de trois mille ans. Nous aurons alors découvert le grand dessein." « Chapitre 8 : Le Grand dessein », Y a-t-il un grand architecte dans l'Univers ?, Stephen Hawking et Leonard Mlodinow
Stanisław Wyspiański
Dziewczynka z wazonem z kwiatami (Girl with a vase of flowers)

"La beauté sauvera le monde." L'Idiot, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski
"La chose la plus incompréhensible de l'Univers, c'est qu'il soit compréhensible." Albert Einstein
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12