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“Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen.” Fondements, Emmanuel Kant

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"Regardez vers les étoiles et pas vers vos pieds. Essayez de donner un sens à ce que vous voyez, et demandez-vous ce qui fait que l'univers existe. Soyez curieux." Georges et les secrets de l'univers, Stephen Hawking
"Alors je me suis convaincu, Sonia, continua-t-il en s’échauffant de plus en plus, - que le pouvoir n’est donné qu’à celui qui ose se baisser pour le prendre. Tout est là : il suffit d’oser. Du jour où cette vérité m’est apparue, claire comme le soleil, j’ai voulu oser et j’ai tué… j’ai voulu seulement faire acte d’audace, Sonia, tel a été le mobile de mon action !" Crime et Châtiment, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski
"Vos habits dissimulent une bonne part de votre beauté, mais ne cachent pas votre laideur." Khalil Gibran
"Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles du désir de Vie.
Ils viennent par vous, mais non de vous,
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne sont pas à vous.
Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez abriter leurs corps, mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer de leur ressembler, mais ne les obligez pas à vous ressembler.
Car la vie ne revient pas en arrière et ne s'attarde pas sur le passé.
Vous êtes les arcs qui propulsent vos enfants comme de vivantes flèches.
L'Archer voit la cible sur le chemin de l'infini, et Il vous courbe de toute Sa force afin que ses flèches partent vite et loin.
Laissez-vous tendre joyeusement dans la main de l'Archer,
Car Il aime autant la flèche qui fuse que l'arc qui demeure immobile." Les Enfants, Le Prophète, Khalil Gibran
"Quand l'amour vous fait signe, suivez le,
Bien que ses chemins soient pénibles et escarpés.
Et quand ses ailes vous enveloppent, abandonnez-vous à lui,
Bien que l'épée dissimulée dans ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui,
Bien que sa voix puisse briser vos rêves à la manière du vent du nord qui dévaste un jardin.
Car au même moment l'amour vous couronne et vous crucifie. Il vous fait croître tout en vous élaguant.
De même qu'il s'élève à votre hauteur pour caresser vos plus tendres rameaux qui frémissent au soleil,
De même il descend jusqu'à vos racines pour les secouer là où elles s'accrochent à la terre.
Il vous moissonne comme des gerbes de blé.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de vos bales.
Il vous meule pour vous transformer en blanche farine.
Il vous pétrit pour vous rendre malléable ;
[...] Toutes ces choses, l'amour vous les inflige afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur et devenir ainsi un fragment du cœur de la Vie.
Mais si, sous l'effet de la peur, vous ne recherchiez que la paix de l'amour et les plaisirs de l'amour,
Alors vous feriez mieux de couvrir votre nudité et de quitter l'aire de battage de l'amour,
Pour rejoindre le monde sans saison dans lequel vous ne rirez pas tous vos rires et ne pleurerez pas toutes vos larmes.
L'amour n'offre rien que lui-même et ne prend rien que de lui-même.
L'amour ne possède rien et ne saurait être possédé,
Car l'amour suffit à l'amour.
[...] Et ne vous croyez pas capable de diriger le cours de l'amour, car c'est l'amour, s'il vous en juge digne, qui dirige votre cours.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et éprouvez des désirs, que vos désirs soient ceux-ci :
Fondre et couler comme un ruisseau qui chante sa mélodie dans la nuit.
Connaître la souffrance de l'excès de tendresse.
Comprendre l'amour au point d'en être blessé ;
Et accepter avec joie de saigner.
S'éveiller à l'aube, le cœur ailé et reconnaissant pour cette nouvelle journée d'amour ;
Se reposer à l'heure de midi et méditer sur les extases de l'amour ;
Regagner son logis le soir avec gratitude ;
Et s'endormir avec dans le cœur une prière pour l'être aimé et sur les lèvre un chant d'action de grâces." L'Amour, Le Prophète, Khalil Gibran
"Dans quelle mesure les peurs sont-elles innées ? Si on fait éclore des œufs d'oie dans une couveuse, et si, au-dessus des petits à peine éclos, on fait passer une forme représentant une oie en train de voler, les petits oisons se mettent aussitôt à crier en tendant le cou. Mais si on inverse la direction de la silhouette, elle a alors la forme d'un faucon. Et la réponse des petits oisons est immédiate : ils ont peur et se recroquevillent, alors qu'ils n'ont jamais vu aucun faucon. Ainsi, sans le moindre apprentissage, grâce à une peur innée, ils se protègent pour survivre. Mais chez l'être humain, à quels anciens dangers les peurs innées peuvent-elles correspondre ?" Mr Nobody, Jaco Van Dormael
"Jamais coup de dé n'abolira le hasard." Stéphane Mallarmé
"Qu'est-ce que le Moi ? [...] Celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté l'aime-t-il ? Non, car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus. Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t-on moi ? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même. Où est donc ce Moi, s'il n'est ni dans le corps, ni dans l'âme ?" Pensées, Blaise Pascal
"Pars maintenant. Fais ce pour quoi tu es née." Fable III, Peter Molyneux
"Si quelqu'un t'a fait du mal, ne cherche pas à te venger ; assieds-toi au bord de la rivière et, bientôt, tu verras passer son cadavre." Lao-Tseu
"Cinq grandes étapes de l'acceptation de la mort chez les individus frappés de maladies incurables.
Déni : le malade refuse sa mort. Il exige que son existence continue comme avant. Il parle de son retour à la maison après sa guérison.
Colère : il lui faut désigner un coupable.
Marchandage : il demande un répit. Au médecin, au destin, à son Dieu. Il se fixe des dates.
Dépression : toute énergie disparait. Impression de renoncement. Il cesse de se battre.
Acceptation : dans les unités de soins palliatifs, celui qui va partir réclame alors les plus belles musiques, la beauté sous toutes ses formes."
Les Derniers instants de la vie, Elizabeth Kübler-Ross

"La plupart des éducations visent à enseigner la gestion de la défaite. Dans les écoles, les élèves sont avertis qu'ils risquent d'éprouver des difficultés à trouver un travail même s'ils décrochent le baccalauréat. Dans les familles, on s'efforce de les préparer à l'idée que la plupart des mariages débouchent sur des divorcent et que la plupart des compagnons de vie se révéleront décevants. Les assurances entretiennent le pessimisme général. Leur credo : il y a de fortes chances que vous ayez un accident de voiture, un incendie ou une inondation. Soyez prévoyants, prenez votre police. Aux optimistes, les informations rappellent matin, midi et soir que nulle part au monde les humains ne sont protégés. Écoutez les prédicateurs : tous annoncent l'Apocalypse, ou la guerre. Échec mondial, échec local, échec individuel, seuls sont entendus ceux qui parlent de lendemains qui déchantent. Quel augure oserait annoncer que, dans l'avenir, tout ira de mieux en mieux ? Et au niveau individuel, qui oserait enseigner à l'école : que faire si vous obtenez l'oscar du meilleur rôle ? Comment réagir si vous remportez le tournoi du grand chelem ? Que faire si votre petite entreprise s'élargit en une multinationale ? Résultat : quand la victoire arrive, l'individu est dépourvu de repères et, bien souvent, il est si décontenancé qu'il organise vite fait sa défaite afin de se retrouver dans une "normalité" connue. [...] Pourquoi autant de gens sont-ils attirés par la chaleur rassurante de la défaite ? Peut-être parce qu'une défaite ne peut être que le prélude à un revirement alors que la victoire tend à nous encourager à garder le même comportement. La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice. Tous les humains sentent confusément cette vérité. Beaucoup parmi les plus intelligents sont aussi tentés de réussir non pas la plus belle victoire mais la plus belle défaite. [...] Derrière nombre de prétendues réussites n'existe qu'une volonté de se hisser au plus haut plongeoir pour mieux se planter de manière spectaculaire." Victoire, Nouvelle Encyclopédie du savoir relatif et absolu, Bernard Werber
"[...] Laissez-moi voir plus profondément en vous. Vous êtes beaucoup plus que vous ne le croyez. Vous n'êtes pas seulement un nom et un prénom avec une histoire sociale. Vous êtes 71% d'eau claire, 18% de carbone, 4% d'azote, 2% de calcium, 2% de phosphore, 1% de potassium, 0, 5%de soufre, 0, 5% de sodium, 0,4% de chlore. Plus une bonne cuillerée à soupe d'oligo-éléments divers: magnésium, zinc, manganèse, cuivre, iode, nickel, brome, fluor, silicium. Plus encore une petite pincée de cobalt, aluminium, molybdène, vanadium, plomb, étain, titane, bore. Voilà la recette de votre existence. Tous ces matériaux proviennent de la combustion des étoiles et ils sont répartis ailleurs que dans votre propre corps. Votre eau est similaire à celle du plus anodin des océans, votre phosphore vous rend solidaire des allumettes et votre chlore est semblable à celui qui sert à désinfecter les piscines. Mais vous n'êtes pas que ça.Vous êtes une cathédrale chimique, un jeu de construction faramineux avec des dosages, des équilibres, des mécanismes d'une complexité à peine concevable. Car vos molécules sont elles- mêmes constituées d'atomes, de particules, de quarks, de vide, le tout lié par des forces électromagnétiques, gravitationnelles, électroniques, d'une subtilité qui vous dépasse. Quoique. Si vous avez réussi à trouver ce volume, c'est que vous êtes malin et que vous connaissez déjà beaucoup de choses de mon monde. Qu'avez-vous fait de ce savoir ? Peut-être une révolution ? Peut-être une évolution ? Sûrement rien. Maintenant installez-vous un peu mieux pour lire. Tenez votre dis droit, respirez plus amplement. Décontractez votre bouche. Écoutez-moi. Tout cela, tout ce qui vous entoure dans le temps et dans l'espace ne sert pas à rien. Vous ne servez pas à rien. Votre vie éphémère a un sens, elle ne mène pas nulle part. Tout a un sens. Ce n'est pas un hasard, si vous êtes là en train de lire. Respirez amplement, détendez vos muscles, ne pensez plus à rien d'autre qu'à l'univers dans lequel vous n'êtes qu'une infime poussière. Imaginez le temps en accéléré. Pfout, vous naissez, éjecté de votre mère comme un vulgaire noyau de cerise. Tchac, tchac, vous vous empiffrez de milliers de plats multicolores, transformant quelques tonnes de végétaux et d'animaux en excréments. Pif, vous êtes mort. Qu'avez-vous fait de votre vie ? Pas assez ... Faites quelque chose, n'importe quoi, de tout petit même, mais bon sang, faites quelque chose de votre vie avant de mourir. Vous n'êtes pas né pour rien. Trouvez pourquoi vous êtes né. Quelle est votre minuscule mission ? Vous n'êtes pas né par hasard." Qui êtes-vous ? (Partie 2), Le Livre secret des fourmis, Bernard Werber
"Mais au fait qui êtes-vous ? Avant d'aller plus loin, j'aimerais vous connaître mieux, chez lecteur inconnu. Ce livre est interactif. Déclinez devant les pages de ce livre vos nom, âge, sexe, nationalité, profession. Décrivez-vous. Quels sont vos pôles d'intérêt dans la vie ? Quelles sont vos forces et vos faiblesses ? Quel est votre souvenir le plus agréable ? Et le plus pénible ? Parlez-moi un peu de vos parents, de vos amis et de vos ambitions. Quel genre de musique écoutez-vous ? Quel genre de livres lisez-vous ? Qu'est-ce qui vous énerve le plus ? Qu'est-ce qui vous enthousiasme le plus ? Oh ... et puis peu importe. Je sais qui vous êtes. Je sens vos mains qui caressent mes pages. C'est assez jouissif d'ailleurs. Sur le bout de vos doigts, dans les sinuosités de vos empreintes digitales, je lis vos caractéristiques les plus secrètes. Tout est inscrit dans le moindre fragment de vous. Je perçois même les traces de vos ancêtre. Dire qu'il a fallu que ces milliers de gens ne meurent pas trop jeunes, draguent et s'accouplent pour arriver jusqu'à votre naissance. Aujourd'hui, j'ai l'impression de vous voir en face de moi. Non, ne souriez pas, restez naturel. [...]" Qui êtes-vous ? (Partie 1), Le Livre secret des fourmis, Bernard Werber
"Personne ne sait ce que l'avenir nous réserve. Voilà pourquoi son potentiel est infini." Okabe Rintarou
"Nul n'a besoin de démontrer la parfaite harmonie qui règne entre les différentes parties de notre corps. Toutes nos cellules sont à égalité. Dans notre corps, toutes les cellules, tous les organes, toutes les parties n'ont qu'un unique et même objectif : servir l'organisme global de façon que celui-ci fonctionne au mieux. Les cellules de notre corps connaissent, et avec réussite, et le communisme et l'anarchisme. Toutes égales, toutes libres; mais avec un but commun : vivre ensemble le mieux possible. Grâce aux hormones et aux influx nerveux, l'information circule instantanément au travers de notre corps mais n'est transmise qu'aux seules parties qui en ont besoin. Dans le corps, il n'y a pas de chef, pas d'administration, pas d'argent. [...] En recopiant à l'échelle macroéconomique ce qu'il se passe dans notre corps à l'échelle microscopique, nous prendrions exemple sur un système d'organisation qui a fait ses preuves depuis longtemps." Utopie, Nouvelle Encyclopédie du savoir relatif et absolu, Bernard Werber
"Personne ne peut vous remplacer sur le chemin de la connaissance. Il y a forcément un moment où il faut y aller soi-même, aussi difficile que cela paraisse." Jiddu Krishnamurti
"Comment pourrait-on gouverner autrui alors qu'on ne sait pas soi-même se gouverner ?" Rabelais
"Réussir c'est aller d'échec en échec sans perdre l'enthousiasme." Winston Churchill
"Le jour où la société humaine n'éprouvera plus un sentiment de supériorité ou de crainte devant un phénomène naturel, l'homme sera en homéostasie avec son univers. Il connaîtra l'équilibre."  Bernard Werber
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