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Questions/Réponses (22)

《Ce qui existe naturellement Ne devient bon ou mauvais Qu'au contact d'une volonté 》

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._.
“ Le temps et la température de cette époque-là.
Et maintenant notre temps et notre température.
Et juste «nous».

Femme cerf
"Tu me dis de me taire parce que mes opinions me rendent moins belle mais
 je n'ai pas été faite avec un feu au creux du ventre pour être éteinte
je n'ai pas été faite avec une légèreté sur la langue pour être facile à avaler 

j'ai été faite lourde moitié lame 
moitié soie difficile à oublier 
et pas facile à comprendre"
En baladant mon chien hier après-midi, il y avait beaucoup trop de vent pour que les gens aillent sur la plage, et il pleuvait un petit peu, j'ai trouvé une feuille d'un arbre, suffisamment solide pour être plié en accordéon, avec écrit sur les différents crans aux deux extrémités de la feuille d'une écriture d'enfant un peu rondelette et fragile, maladroite :

"Je t'en veux
De n'être jamais venu à mes spectacles de danse
De ne m'avoir jamais proposé
Une relation de partage et d'amour"

J'ai trouvé ça tellement touchant. (Et je l'ai gardé parce que je suis une meuf bizarre)
"En Arménie, offrir une grenade est un signe d’amitié, d’affection, de tendresse.
 C’est là-bas le fruit du paradis - pourquoi pas, car le pomum de la version latine de la Genèse, la Vulgate, signifie en effet fruit et non pas pomme… 
On dit qu’elle renferme trois cent soixante-cinq grains, autant de jours qu’une année donc. 
On l’offre aux fêtes, aux mariages, à Noël, et autres occasions de dire son amour."
" Ne dis pas que tu es libre. C'est l'argent qui te fait danser."

Notre petite foule autour de lui flotte d'attente et de surprise, et ses yeux, ombrageux, rencontrent les miens pour la première fois. Sans cesser de me regarder, il répond :

"Je n'ai pas besoin de leur argent pour danser. Je n'ai pas besoin d'un public."

Un silence diffus, ponctué de murmures,, envahit le restaurant. Un cercle s'est fait, soldats et paysans, épaules contre épaules. Il s'est assis au centre. J'entrevois la couleur de la chair avant qu'il ne se chausse de noir. Je pose mon dos contre le rebord de la fenêtre, fébrile, enfermé dans la sensation d'avoir été brusquement bousculé de mon monde. Un léger souffle de nuit court sur ma nuque, comme une caresse. J'oublie, petit à petit, que je suis soldat en permission ; je deviens spectateur en attente.

Les premières notes s'élèvent, sans qu'il n'esquisse un seul geste. Il est debout, les yeux dans le vague comme figé dans un ailleurs.
Une onde douce traverse son corps de part en part. Quelque chose en lui s'allège, son bras, son épaule: ses doigts découpent le plafond en lambeaux incertains. 
Il y eut un temps où l’on justifiait l’esclavage avec les mêmes arguments que ceux qui légitimeraient les mauvais traitements infligés aux animaux : leur infériorité, leur sous-humanité 

La discrimination entre les hommes et les animaux ne saurait s’effectuer à partir de la faculté de raisonner ou de parler. ... Il (Bentham) écrit cette phrase devenue célèbre : 
« La question n’est pas : peuvent-ils raisonner ? Ni : peuvent-ils parler ? 
Mais bien : peuvent-ils souffrir ? 




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