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J’étais contente de sortir avec elle, le film était génial. J’apprécie les fins de ce genre, celles qui laissent un goût amer. Évidemment, on s’y attendait.

J’espère lui avoir fait comprendre que je n’étais pas intéressée, tout court.
J’ai besoin d’être avec moi-même et de ne pas chercher plus que ça.
Rien de sentimental. Tout doit rester tel quel le temps que je me retrouve.
Peut-être que je devrais me remettre en question.
J’ai eu plusieurs remarques liées à mon impertinence. On me rappelle que je ne pourrai pas toujours l’être, d’ailleurs c’est bientôt la fin. Il faut bien que je profite. J’ai compris que je les agaçais de temps en temps, mais je me dis que ça les amuse au quotidien.
Peut-être que justement, ce n’est plus du tout amusant et qu’elles ont peur pour moi, pour leur autorité, pour ce que va devenir notre cadre de travail avec le retour de la cheffe.
Je vais me calmer. J’ai du mal avec les remontrances, j’ai appris à m’opposer fortement en dépassant le cadre hiérarchique. Je ne voudrais surtout pas les blesser. Je pense avoir un surplus d’énergie à canaliser, comme les enfants. Il faut que je trouve comment sublimer ce trop-plein, je regretterais très sincèrement de leur apprendre à m’éviter.
Je l’ai rencontré : il est très franc, sans filtre et sympathique.
Il me fait beaucoup penser à mon frère.
Il est jeune et maladroit, il a du mal à faire le tri dans les informations qu’il peut communiquer aux inconnus, j’ai donc appris en quelques heures des détails qui me permettent de le cerner. La sexualité est au centre de toutes ses préoccupations, ce n’est pas étonnant.
Il a été choqué quand ma mère lui a annoncé que j’aimais les femmes. Il ne l’avait pas vu venir, c’est appréciable.
Je pense qu’on va se revoir.
Qu’est-ce que je te comprends.
Ce n’est pas de ta faute, comme ça ne le sera jamais dans ces cas-là.
Personne ne devrait s’excuser d’avoir mal. On dit que la meilleure preuve d’intelligence c’est la capacité à être empathique. J’y crois. On ne devrait pas se laisser être cruel ou indifférent juste parce que c'est plus facile, comme on ne devrait pas accepter ce comportement de la part des autres.

J’ai discuté avec ma mère et ça m’a fait pleurer. Le mot clef c’est déception. J’étais déçue de mon ex, déçue de son incapacité à communiquer. Elle m’a dit « Tu sais, parfois les gens sont très maladroits, je ne pense pas qu’elle s’en fichait ». Et puis, dans le désordre, je repense à ses vannes : « Quand je te quitterai, tu feras l’autre bras ? »
Je lui avais répondu de retirer sa phrase, que ça n’avait rien de drôle, mais je me souviens avoir rigolé.. de choc. J’ai toléré beaucoup de choses sous prétexte d’amour et je l’ai avertie. Je crois qu’elle m’aimait aussi, mais elle ne savait pas comment le montrer ; d’ailleurs elle n’a jamais réussi à me le dire. La rupture allait de soi.

Ça reste entre nous, je ne suis pas réjouie par Halloween. Comme à chaque fois que je rentre, tout semble trop calme, trop inerte, ou peut-être que c’est juste moi qui suis comme ça. Paris et son rythme effréné m’ont déteint dessus, je survis mal dans un autre environnement, même celui de mon enfance.

Mes siblings sont ici, heureusement. Je sais pas pourquoi j’ai le cafard ce soir, j’aimerais me dire que c’est la faute du vaccin. Parfois la soirée s’améliore au bout de quelques heures, let’s see.
C’est un peu difficile, aujourd’hui.
Premier jour de règles, je sens que je suis sensible, mais je ne me sens pas seule après trois jours totalement isolée. J’avais besoin de me reposer, de me rétablir aussi. J’ai mal au cœur parce que je pense à elle, c’est bête, elle n’a rien fait pour ça.

J’aimerais mieux qu’elle me manifeste, mais elle ne croit pas en ces choses-là. Je voudrais lui écrire et pourtant je sais qu’il ne faut pas. Ce n’est pas à moi de pop-up dans sa vie alors que je l’ai rejetée.
Ça ne m’arrangerait même pas, finalement. Je retomberais sur la même personne que j’ai quittée, la retrouver inchangée me frustrerait encore davantage. Elle a osé me dire « c’est quand même mieux de se rendre compte que la personne qu’on a quittée n’est pas si incroyable ». Elle est déconnectée de toute émotion, je crois que c’est ce qui m’a le plus fait mal. J’ai inventé sa douceur, j’ai construit son empathie de toutes pièces.
Bref. J’ai créé un ange et elle se révèle bien décevante face à lui.

Je vais dormir tôt, la semaine s’annonce chargée et puis je rentre en Vendée le week-end prochain. J’ai hâte de retrouver ma famille, je pense que ma mère s’inquiète un peu, mais elle ne m’a rien dit ; elle essaie de me faire confiance. Ma dernière rupture était chaotique, heureusement j’ai grandi depuis.
Comme dirait King Princess :
“Hey, my love. I buried you a month or two ago.”
Quand il m’a recontactée, j’ai senti de l’excitation, de la curiosité.
C’est toujours comme ça avec certaines personnes, les personnes qui m’intéressent particulièrement. Peut-être que je devrais n’être amie qu’avec les gens qui me font ressentir ça ?

La dureté de la vie c’est de savoir que si elle m’envoyait un message, j’aurais du mal à résister. Une part de moi refuse les choses telles qu’elles sont. L’état de fait, c’est qu’on ne s’aime plus. On n’a pas lutté pour continuer à s’aimer, et puis d’ailleurs, elle ne m’aimait pas vraiment. En onze mois, elle ne l’a pas dit une seule fois.

J’aurais dû tirer la leçon bien plus tôt.
C’est un carnet qui servira aux gens qui souhaitent apprendre à me connaître, puisqu’il retrace mes différentes amours et les ruptures associées. Il y a du vrac aussi. Il m’aide également à mieux anticiper mes besoins et envies. Je parcours plutôt bien les différentes étapes du deuil et il est certain que je retrouverai l’amour prochainement. La vie est tellement simple, finalement.

J’ai peur d’aimer de moins en moins, de ne plus y croire, à force de déceptions. J’imagine qu’il faut s’accomplir soi-même avant d’espérer faire vivre une relation de ce type. C’est un peu frustrant de tout reprendre à zéro, pourtant je sais qu’il faut le voir comme une opportunité de découvrir de nouvelles choses… what they call “character development”.

Je pense que mon perso est suffisamment construit et j’aimerais vraiment pouvoir me poser. Qui gère le scénario ? Je propose qu’on arrête les montagnes russes. Et si les suggestions sont permises, alors je souhaite me réveiller dans les mêmes bras, sentir la même odeur et entendre la même voix jusqu’à la fin de ma vie.

C’est pas trop demander ?
Cette autre fille, qui m’embrasse sur la joue.
Elle me ramène contre elle et je me détends avec sa chaleur qui me berce.
Elle me murmure « Je t’aime tellement, je t’aime, dors bien mon ange. »
Elle me parle comme on parle à la personne la plus importante au monde.
Elle me serre comme on protège son enfant.
Sa peau est douce, sa voix est tendre.
Et je m’endors dans son amour.
J’ai relu nos conversations. Elle était vraiment égocentrique.
Si elle m’appelle et me demande de venir, je viendrais.
Avec la même tendresse que j’avais pour Luna.
« Je dois y aller
-Reste un peu
-Non, je dois y aller »
Et je me lève parce que j’ai compris qu’il n’y avait rien à sauver.
Elle ne changera pas. Ça m’attriste et ça m’énerve, mais c’est la vérité.
Elle ne changera pas et je dois juste l’accepter.
Comme elle a accepté que je n’allais pas m’y faire.
Was all the discomfort ever necessary ?
J’ai besoin d’elle. Mon corps entier la réclame et il n’y a que ma tête pour me rappeler que la frustration est plus qu’essentielle.
Les chiens reviennent toujours à leur maître.
C’est une phrase stupide, car je ne veux pas l’attendre.
Je suis un peu jalouse parce que je l’imagine imperturbable, en train de vivre sa vie comme si « on » n’avait jamais existé.
Moi, je pense tous les jours à nous, et je me dis parfois que c’est quand même dommage d’avoir fini comme ça. Mais quelle autre fin possible pour notre situation ? Je ne peux pas aimer si fort une personne qui me considère à peine. Je ne peux pas tolérer d’être punie, recalée, ignorée par une personne qui me demande de la considérer en adulte.

Mes voisins s’envoient depuis ce matin, je suis envieuse.
J’aimerais le même programme avec quelqu’un qui me désire plus fort encore qu’elle le faisait.
Jouir toute la journée, rire, manger, sortir.
C’est tellement difficile de trouver quelqu’un qui nous correspond. Et pourtant, on finit toujours par trouver. Je me suis plantée 5 fois. J’aimerais bien m’engager et ne plus avoir le cœur serré en pensant à la personne que j’aime.
En fait, ce qui est difficile ce n’est pas de ne pas lui parler. C’est de ne pas espérer un message de sa part. Je me réveille, je connais la situation, je sais ce que je lui ai demandé. Mais je m’étonne tout de même qu’elle respecte ma décision.
Elle est revenue comme une fleur ce matin pour me proposer de passer dimanche. J’ai accepté, elle est revenue sur sa décision : elle veut en parler. On va faire comme ça. J’essaie de ne m’attendre à rien.
Elle est dans le déni.
Elle m’a souhaité bonne nuit, j’étais déjà partie me coucher depuis longtemps. Je pense qu’elle ne réalise pas que je vais couper court à nos échanges. Ce sera terminé pour de bon.
Je ne l’ai pas vue depuis deux semaines.
Peut-être bientôt. Je ne m’en réjouis pas, mais ça ne me dérange pas non plus. Je sais que lui ramener ses affaires ça va être chiant, pourtant j’ai hâte.
C’est quoi la valeur de ma paix intérieure ?
Quel coût, pour ma tranquillité ?

Ça m’a coûté ma relation.
Et maintenant je suis tranquille.
Je n’aurai plus à me demander si elle m’ignore sciemment, si elle m’aime pour de vrai. Fini les soirées passées seule, à attendre qu’elle m’accorde son attention.
Je me sens mieux depuis. Ça ne fait que deux jours mais j’ai l’impression de mieux respirer. Ce week-end je lui déposerai ce que je peux, si elle est d’accord. J’aimerais ne pas garder ses affaires trop longtemps, elle est encore partout chez moi.

J’ai passé de très bons moments avec elle, et dire ça c’est juste le minimum. J’étais amoureuse. Mais sa façon de ne pas me traiter comme une priorité m’a brisé le cœur.
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