Qu’est-ce que je te comprends.
Ce n’est pas de ta faute, comme ça ne le sera jamais dans ces cas-là.
Personne ne devrait s’excuser d’avoir mal. On dit que la meilleure preuve d’intelligence c’est la capacité à être empathique. J’y crois. On ne devrait pas se laisser être cruel ou indifférent juste parce que c'est plus facile, comme on ne devrait pas accepter ce comportement de la part des autres.

J’ai discuté avec ma mère et ça m’a fait pleurer. Le mot clef c’est déception. J’étais déçue de mon ex, déçue de son incapacité à communiquer. Elle m’a dit « Tu sais, parfois les gens sont très maladroits, je ne pense pas qu’elle s’en fichait ». Et puis, dans le désordre, je repense à ses vannes : « Quand je te quitterai, tu feras l’autre bras ? »
Je lui avais répondu de retirer sa phrase, que ça n’avait rien de drôle, mais je me souviens avoir rigolé.. de choc. J’ai toléré beaucoup de choses sous prétexte d’amour et je l’ai avertie. Je crois qu’elle m’aimait aussi, mais elle ne savait pas comment le montrer ; d’ailleurs elle n’a jamais réussi à me le dire. La rupture allait de soi.

Ça reste entre nous, je ne suis pas réjouie par Halloween. Comme à chaque fois que je rentre, tout semble trop calme, trop inerte, ou peut-être que c’est juste moi qui suis comme ça. Paris et son rythme effréné m’ont déteint dessus, je survis mal dans un autre environnement, même celui de mon enfance.

Mes siblings sont ici, heureusement. Je sais pas pourquoi j’ai le cafard ce soir, j’aimerais me dire que c’est la faute du vaccin. Parfois la soirée s’améliore au bout de quelques heures, let’s see.