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Il ne faudrait pas être trop difficile envers soi-même.
On avance à son rythme, comme on peut, c’est le mieux que l’on puisse faire. Il n’y a pas de honte à essayer de s’en sortir, encore moins à demander de l’aide.

Je suis allée chez ma sœur récemment, c’était compliqué, elle n’avait pas l’énergie. On s’est posées toutes les deux, on a parlé, et puis elle est allée voir une de ses copines et j’ai pu commencer à ranger. Quand elle est revenue, elle était plus détendue, elle s’est occupée de la pièce qu’elle m’avait demandé de lui laisser. Ça a pris une journée entière pour que tout soit réorganisé et propre. Elle était contente. On en a aussi profité pour aller faire ses courses, changer ce qui était cassé chez elle, bref toutes les choses qu’elle ne prenait pas le temps de faire parce que ça lui en demandait trop. On n’a jamais été très organisées toutes les deux, mais depuis que je suis seule et que je n’ai plus ma mère pour me le rappeler, je range surtout parce que j’ai réalisé que ça m’apaisait mentalement. Aussi un peu parce qu’il y a ma copine qui vient et qu’elle laisse des cheveux rouges partout ! Peut-être que la présence d’autres personnes pourrait aider à se motiver ?
J’aime beaucoup la chronique de la brebis qui parle de tout.
En fait, je suis très peu d’actifs ici, donc ça fait plaisir de voir que tout n’est pas mort.
Le vieux est mort, quelle bénédiction.

Ma mère trouve regrettable qu’on en fasse un événement à République.
Moi j’adore.
C’est ce soir et je n’ai pas très envie d’y aller.
J’ai peur de me sentir à part, pourtant je sais y faire, mais je sais aussi que je vais me retrouver au milieu d’histoires que je n’ai pas suivies depuis des mois voire des années. Et qui de toute façon, ne m’intéressent absolument pas.

Je dois dormir chez elle, ce n’est pas encore certain. J’ai peur de devoir prétexter la fatigue.. je ne resterai pas jusqu’à plus de deux heures, demain j’ai de la route.
Comme toujours on y revient.
Au creux de ta peau, je me réveille à peine et je tourne la tête pour m’essuyer les yeux. Je n’ai pas pleuré puisque l’oreiller est sec. Je n’ai pas ressenti de peine, puisqu’on est toujours ensemble.
Je n’ai pas cette douleur criante au bas-ventre, puisque tes mains reposent sagement dans mes cheveux.
Évidemment que j’ai craqué.
She’s a messy one. Ce matin elle était à la bourre, elle a zappé les lunettes.
J’ai l’impression de devoir faire la maman si je veux que tout se passe bien.
Elle n’anticipe pas, n’assure pas ses arrières.
Elle oublie le bisou avant de partir.
Le stress la rend un peu désagréable.

J’étais contente de la voir, c’est ce qu’on devait faire, mais j’aurais dû prendre un taxi pour rentrer.
Après tout, à quoi bon ? Me réveiller dans ses bras un matin sur deux, l’embrasser au réveil en intégrant qu’on ne se devra jamais rien. C’est trop fragile et je suis beaucoup trop raisonnable pour ça. J’ai envie de craquer. Dans une semaine ou deux, j’ai envie de balayer mes leçons de vie et d’aller faire la fête avec elle. Rentrer crevée et amoureuse, me glisser dans ses draps et qu’on cède à l’envie d’être l’une contre l’autre parce que c’est trop compliqué de faire autrement. Le regretter le lendemain en nous souvenant qu’on va se faire du mal sur le long terme.

J’aimerais rester droite mais j’aimerais encore plus avoir l’occasion de vriller.
Qu’est-ce qui dénote ? Je ne suis pas sûre de ce dont j’ai envie. 
Initialement le couple, mais là ça me convient ce qu’on fait. On n’a qu’à rien en dire. On est comme ça, c’est suffisant, je ne manque de rien.
Je suis dans la configuration où elle me donne ce dont j’ai besoin pour me sentir sereine, et je lui apporte l’affection qu’il lui manquait. 
Et si quelqu’un d’autre entrait dans ma vie ? C’est une question pour plus tard.
Demain, je découvrirai Rome.
J’avoue que Sienne m’a un peu usée ; bien sûr que c’est beau, mais il y a trop de monde l’après-midi et une fois les principales attractions de la ville faites, j’ai l’impression de tourner en rond. On revient toujours à la Piazza del Campo. Une simple consultation sur google m’aurait permis de comprendre qu’une journée suffisait.. j’en suis à deux. Tout ça s’est fait à la va-vite quand elle m’a annoncé qu’elle devait rentrer en France en plein milieu de notre voyage, je le saurai pour la prochaine fois.

C’est spécial de me dire que je me retrouve encore une fois en solo trip sans l’avoir vraiment voulu. J’apprécie le moment, en fait.
Autre topic ; on s’est embrouillées, enfin je lui ai fait la gueule en représailles. Je ne sais pas si c’est moi ou l’italie (let’s pretend it’s on them pasta eaters) mais je brise des couples et des amitiés de manière flagrante lorsque je voyage. Ça ne m’arrêtera pas, on a la vie encore.
Encore une fois, nous n’avons pas parlé de la journée. C’est dingue ce que le silence peut me plaire lorsqu’il découle d’une entente mutuelle.
Tout va bien, je suis à l’aise, les événements font sens.
J’ai le contrôle. Je ne pensais pas que la maîtrise de mon monde interviendrait maintenant, ni qu’elle me ferait cet effet là.
J’en profite et pourvu que ça dure.
Incroyable comme le monde est bien fait, on en parlait hier.
Aujourd’hui un appel.. “Elle va te contacter, elle n’est pas contente, elle va vouloir régler ses comptes”.

Et moi qui rêvais d’un tête à tête…
Putain. Always trust your guts.
J’ai toujours du mal à comprendre les femmes de mon âge gênées par le sujet des menstruations. J’en parle librement, à tout le monde, le tabou ne me concerne pas. Ça me choque quand on me fait remarquer que j’aurais pu m’en passer, ce n’est pas comme si j’entrais dans le détail. Ça revient tous les mois, il serait temps de le banaliser.
Aujourd’hui.. un mort dans ma gare. Ils n’en ont pas fait l’annonce mais je suis passée devant la bâche, j’ai vu. Paix à son âme.
La journée était tendue, je n’arrive même pas à dire si c’est toujours comme ça mais que je n’y vois rien parce que je suis une personne positive, ou bien si c’est juste en ce moment que rien ne va. J’abuse à peine. Il n’y a que dimanche, j’ai pu sortir faire une randonnée, ça m’a un peu apaisée. 

Je viens de lire qu’une des raisons principales du ghosting était la peur. Je ne sais pas de quelle manière je l’ai effrayée, alors je préfère me dire qu’elle avait une meuf et s’est faite griller. Ça m’a mise en colère sur le coup, quand j’ai vu que j’étais bloquée.. c’est vraiment tout ce qu’il faut pour m’obséder. Je voudrais m’en foutre mais j’en sais trop, si je voulais pousser j’en aurais les moyens. Il faut savoir rester raisonnable.. même quand ça pique.
Ça me casse la tête ça fait quatre mois que je rêve d’elle une fois par semaine au moins. What does the brain want. Its over.
On m’a dit que le temps faisait tout mais je crois que c’est faux. Il passe mais tu es toujours là. J’y songe entre deux banalités. Mes règles ont arrêté de me faire mal. Tu me manques. Je souhaite le bonheur à tout le monde et pour moi de très belles choses. Si tu étais là, on en parlerait ensemble. La vie est un cycle, c’est important de le comprendre. Pourquoi tu ne m’as rien envoyé ? Je suis contente de cette soirée, ils étaient drôles et j’ai renié toutes mes convictions pour me fondre dans le décor. Je pense que tu les aurais appréciés. On manque parfois de temps mais il faut penser à soi, à sa famille, à ses amis, ne pas se perdre dans le travail. Tu répondrais que le bonheur se trouve dans l’équilibre, que tout est nocif quand c’est à l’excès. Je prends le train pendant des heures et à chaque arrêt j’espère que les portes s’ouvrent sur ta silhouette. Le temps est un menteur parce qu’il me laisse penser que je t’oublie, puis je sens ton odeur sur quelqu’un qui ne devrait pas l’avoir et tout me revient. Tu n’es plus là. Tu m’as pourtant laissé une place dans tes followers, tu m’avais dit “je reste toujours à 69, c’est une blague depuis longtemps”. Imagine mon soulagement quand je vois qu’il en manque toujours un depuis que je suis descendue. J’aurai le cœur brisé, bien plus tard, quand tu auras trouvé une nouvelle personne pour combler ton cœur. Ça viendra. 

Je ne sais pas pourquoi je t’écris des mots que tu ne liras pas. C’est comme une thérapie qui ne prend jamais fin. Peut-être plus tard, je sais que ça viendra mais je ne suis pas pressée. Je ressens de moins en moins les choses qui te concernent, ça me rend triste mais c’est comme ça. 
Bonne année 2024. Je te souhaite de trouver l’amour de ta vie, je me le souhaite aussi, et sans rancune.
Cinq cents quotes c’est balèze. Je me souviens d’elle qui découvrait mon nombre de notes. « 140 ??? Mais t’écris quoi ? » : des bêtises, souvent.
Je peux m’aider. Les résolutions du nouvel an c’est pour les gens qui n’arrivent pas à prendre de décisions le reste de l’année. Au quotidien, je fais tout en improvisé, les feuilles de route ne sont normalement pas pour moi mais j’aimerais m’y réessayer. On verra si ça me débloque une passion.
Je me ressens partir et je me dis, quitte à plonger, autant y aller complètement. Je me noie de rage, de tristesse, de déception. L’eau s’engouffre dans ma gorge et m’empêche de hurler. Mes émotions, comme toujours, n’ont pas de répit. Mais J’ai ouvert la porte, c’est Moi qui l’ai souhaité. Alors je coule encore davantage dans les abîmes, mes larmes assombrissent le décor à mesure que je m’enfonce. Tout est flou et ma chair se tend ; il fait froid quand on nage trop profond.
J’ai envie de mentir pour voir ce qu’il se passe.
Je sais qu’il faut éviter, tout finit toujours par se savoir.
J’aimerais provoquer une réaction violente.
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