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Demain, je découvrirai Rome.
J’avoue que Sienne m’a un peu usée ; bien sûr que c’est beau, mais il y a trop de monde l’après-midi et une fois les principales attractions de la ville faites, j’ai l’impression de tourner en rond. On revient toujours à la Piazza del Campo. Une simple consultation sur google m’aurait permis de comprendre qu’une journée suffisait.. j’en suis à deux. Tout ça s’est fait à la va-vite quand elle m’a annoncé qu’elle devait rentrer en France en plein milieu de notre voyage, je le saurai pour la prochaine fois.

C’est spécial de me dire que je me retrouve encore une fois en solo trip sans l’avoir vraiment voulu. J’apprécie le moment, en fait.
Autre topic ; on s’est embrouillées, enfin je lui ai fait la gueule en représailles. Je ne sais pas si c’est moi ou l’italie (let’s pretend it’s on them pasta eaters) mais je brise des couples et des amitiés de manière flagrante lorsque je voyage. Ça ne m’arrêtera pas, on a la vie encore.
Encore une fois, nous n’avons pas parlé de la journée. C’est dingue ce que le silence peut me plaire lorsqu’il découle d’une entente mutuelle.
Tout va bien, je suis à l’aise, les événements font sens.
J’ai le contrôle. Je ne pensais pas que la maîtrise de mon monde interviendrait maintenant, ni qu’elle me ferait cet effet là.
J’en profite et pourvu que ça dure.
Incroyable comme le monde est bien fait, on en parlait hier.
Aujourd’hui un appel.. “Elle va te contacter, elle n’est pas contente, elle va vouloir régler ses comptes”.

Et moi qui rêvais d’un tête à tête…
Putain. Always trust your guts.
J’ai toujours du mal à comprendre les femmes de mon âge gênées par le sujet des menstruations. J’en parle librement, à tout le monde, le tabou ne me concerne pas. Ça me choque quand on me fait remarquer que j’aurais pu m’en passer, ce n’est pas comme si j’entrais dans le détail. Ça revient tous les mois, il serait temps de le banaliser.
Aujourd’hui.. un mort dans ma gare. Ils n’en ont pas fait l’annonce mais je suis passée devant la bâche, j’ai vu. Paix à son âme.
La journée était tendue, je n’arrive même pas à dire si c’est toujours comme ça mais que je n’y vois rien parce que je suis une personne positive, ou bien si c’est juste en ce moment que rien ne va. J’abuse à peine. Il n’y a que dimanche, j’ai pu sortir faire une randonnée, ça m’a un peu apaisée. 

Je viens de lire qu’une des raisons principales du ghosting était la peur. Je ne sais pas de quelle manière je l’ai effrayée, alors je préfère me dire qu’elle avait une meuf et s’est faite griller. Ça m’a mise en colère sur le coup, quand j’ai vu que j’étais bloquée.. c’est vraiment tout ce qu’il faut pour m’obséder. Je voudrais m’en foutre mais j’en sais trop, si je voulais pousser j’en aurais les moyens. Il faut savoir rester raisonnable.. même quand ça pique.
Ça me casse la tête ça fait quatre mois que je rêve d’elle une fois par semaine au moins. What does the brain want. Its over.
On m’a dit que le temps faisait tout mais je crois que c’est faux. Il passe mais tu es toujours là. J’y songe entre deux banalités. Mes règles ont arrêté de me faire mal. Tu me manques. Je souhaite le bonheur à tout le monde et pour moi de très belles choses. Si tu étais là, on en parlerait ensemble. La vie est un cycle, c’est important de le comprendre. Pourquoi tu ne m’as rien envoyé ? Je suis contente de cette soirée, ils étaient drôles et j’ai renié toutes mes convictions pour me fondre dans le décor. Je pense que tu les aurais appréciés. On manque parfois de temps mais il faut penser à soi, à sa famille, à ses amis, ne pas se perdre dans le travail. Tu répondrais que le bonheur se trouve dans l’équilibre, que tout est nocif quand c’est à l’excès. Je prends le train pendant des heures et à chaque arrêt j’espère que les portes s’ouvrent sur ta silhouette. Le temps est un menteur parce qu’il me laisse penser que je t’oublie, puis je sens ton odeur sur quelqu’un qui ne devrait pas l’avoir et tout me revient. Tu n’es plus là. Tu m’as pourtant laissé une place dans tes followers, tu m’avais dit “je reste toujours à 69, c’est une blague depuis longtemps”. Imagine mon soulagement quand je vois qu’il en manque toujours un depuis que je suis descendue. J’aurai le cœur brisé, bien plus tard, quand tu auras trouvé une nouvelle personne pour combler ton cœur. Ça viendra. 

Je ne sais pas pourquoi je t’écris des mots que tu ne liras pas. C’est comme une thérapie qui ne prend jamais fin. Peut-être plus tard, je sais que ça viendra mais je ne suis pas pressée. Je ressens de moins en moins les choses qui te concernent, ça me rend triste mais c’est comme ça. 
Bonne année 2024. Je te souhaite de trouver l’amour de ta vie, je me le souhaite aussi, et sans rancune.
Cinq cents quotes c’est balèze. Je me souviens d’elle qui découvrait mon nombre de notes. « 140 ??? Mais t’écris quoi ? » : des bêtises, souvent.
Je peux m’aider. Les résolutions du nouvel an c’est pour les gens qui n’arrivent pas à prendre de décisions le reste de l’année. Au quotidien, je fais tout en improvisé, les feuilles de route ne sont normalement pas pour moi mais j’aimerais m’y réessayer. On verra si ça me débloque une passion.
Je me ressens partir et je me dis, quitte à plonger, autant y aller complètement. Je me noie de rage, de tristesse, de déception. L’eau s’engouffre dans ma gorge et m’empêche de hurler. Mes émotions, comme toujours, n’ont pas de répit. Mais J’ai ouvert la porte, c’est Moi qui l’ai souhaité. Alors je coule encore davantage dans les abîmes, mes larmes assombrissent le décor à mesure que je m’enfonce. Tout est flou et ma chair se tend ; il fait froid quand on nage trop profond.
J’ai envie de mentir pour voir ce qu’il se passe.
Je sais qu’il faut éviter, tout finit toujours par se savoir.
J’aimerais provoquer une réaction violente.
Something’s off with him.
Il me regardait fixement, sans trop parler. J’ai senti que j’avais tout intérêt à ne pas le quitter des yeux. Il n’est pas quelqu’un qui met à l’aise, mais après tout c’était mon taff de rééquilibrer le dialogue.
Tout allait bien, rien à relever. Et pas la moindre vague.
Il doit bien me cacher quelque chose.
J’étais contente de sortir avec elle, le film était génial. J’apprécie les fins de ce genre, celles qui laissent un goût amer. Évidemment, on s’y attendait.

J’espère lui avoir fait comprendre que je n’étais pas intéressée, tout court.
J’ai besoin d’être avec moi-même et de ne pas chercher plus que ça.
Rien de sentimental. Tout doit rester tel quel le temps que je me retrouve.
Peut-être que je devrais me remettre en question.
J’ai eu plusieurs remarques liées à mon impertinence. On me rappelle que je ne pourrai pas toujours l’être, d’ailleurs c’est bientôt la fin. Il faut bien que je profite. J’ai compris que je les agaçais de temps en temps, mais je me dis que ça les amuse au quotidien.
Peut-être que justement, ce n’est plus du tout amusant et qu’elles ont peur pour moi, pour leur autorité, pour ce que va devenir notre cadre de travail avec le retour de la cheffe.
Je vais me calmer. J’ai du mal avec les remontrances, j’ai appris à m’opposer fortement en dépassant le cadre hiérarchique. Je ne voudrais surtout pas les blesser. Je pense avoir un surplus d’énergie à canaliser, comme les enfants. Il faut que je trouve comment sublimer ce trop-plein, je regretterais très sincèrement de leur apprendre à m’éviter.
Je l’ai rencontré : il est très franc, sans filtre et sympathique.
Il me fait beaucoup penser à mon frère.
Il est jeune et maladroit, il a du mal à faire le tri dans les informations qu’il peut communiquer aux inconnus, j’ai donc appris en quelques heures des détails qui me permettent de le cerner. La sexualité est au centre de toutes ses préoccupations, ce n’est pas étonnant.
Il a été choqué quand ma mère lui a annoncé que j’aimais les femmes. Il ne l’avait pas vu venir, c’est appréciable.
Je pense qu’on va se revoir.
Qu’est-ce que je te comprends.
Ce n’est pas de ta faute, comme ça ne le sera jamais dans ces cas-là.
Personne ne devrait s’excuser d’avoir mal. On dit que la meilleure preuve d’intelligence c’est la capacité à être empathique. J’y crois. On ne devrait pas se laisser être cruel ou indifférent juste parce que c'est plus facile, comme on ne devrait pas accepter ce comportement de la part des autres.

J’ai discuté avec ma mère et ça m’a fait pleurer. Le mot clef c’est déception. J’étais déçue de mon ex, déçue de son incapacité à communiquer. Elle m’a dit « Tu sais, parfois les gens sont très maladroits, je ne pense pas qu’elle s’en fichait ». Et puis, dans le désordre, je repense à ses vannes : « Quand je te quitterai, tu feras l’autre bras ? »
Je lui avais répondu de retirer sa phrase, que ça n’avait rien de drôle, mais je me souviens avoir rigolé.. de choc. J’ai toléré beaucoup de choses sous prétexte d’amour et je l’ai avertie. Je crois qu’elle m’aimait aussi, mais elle ne savait pas comment le montrer ; d’ailleurs elle n’a jamais réussi à me le dire. La rupture allait de soi.

Ça reste entre nous, je ne suis pas réjouie par Halloween. Comme à chaque fois que je rentre, tout semble trop calme, trop inerte, ou peut-être que c’est juste moi qui suis comme ça. Paris et son rythme effréné m’ont déteint dessus, je survis mal dans un autre environnement, même celui de mon enfance.

Mes siblings sont ici, heureusement. Je sais pas pourquoi j’ai le cafard ce soir, j’aimerais me dire que c’est la faute du vaccin. Parfois la soirée s’améliore au bout de quelques heures, let’s see.
C’est un peu difficile, aujourd’hui.
Premier jour de règles, je sens que je suis sensible, mais je ne me sens pas seule après trois jours totalement isolée. J’avais besoin de me reposer, de me rétablir aussi. J’ai mal au cœur parce que je pense à elle, c’est bête, elle n’a rien fait pour ça.

J’aimerais mieux qu’elle me manifeste, mais elle ne croit pas en ces choses-là. Je voudrais lui écrire et pourtant je sais qu’il ne faut pas. Ce n’est pas à moi de pop-up dans sa vie alors que je l’ai rejetée.
Ça ne m’arrangerait même pas, finalement. Je retomberais sur la même personne que j’ai quittée, la retrouver inchangée me frustrerait encore davantage. Elle a osé me dire « c’est quand même mieux de se rendre compte que la personne qu’on a quittée n’est pas si incroyable ». Elle est déconnectée de toute émotion, je crois que c’est ce qui m’a le plus fait mal. J’ai inventé sa douceur, j’ai construit son empathie de toutes pièces.
Bref. J’ai créé un ange et elle se révèle bien décevante face à lui.

Je vais dormir tôt, la semaine s’annonce chargée et puis je rentre en Vendée le week-end prochain. J’ai hâte de retrouver ma famille, je pense que ma mère s’inquiète un peu, mais elle ne m’a rien dit ; elle essaie de me faire confiance. Ma dernière rupture était chaotique, heureusement j’ai grandi depuis.
Comme dirait King Princess :
“Hey, my love. I buried you a month or two ago.”
Quand il m’a recontactée, j’ai senti de l’excitation, de la curiosité.
C’est toujours comme ça avec certaines personnes, les personnes qui m’intéressent particulièrement. Peut-être que je devrais n’être amie qu’avec les gens qui me font ressentir ça ?

La dureté de la vie c’est de savoir que si elle m’envoyait un message, j’aurais du mal à résister. Une part de moi refuse les choses telles qu’elles sont. L’état de fait, c’est qu’on ne s’aime plus. On n’a pas lutté pour continuer à s’aimer, et puis d’ailleurs, elle ne m’aimait pas vraiment. En onze mois, elle ne l’a pas dit une seule fois.

J’aurais dû tirer la leçon bien plus tôt.
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