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Questions/Réponses (2)
la somatisation à son paroxysme // j'ai cru que j'allais m'chier dessus pendant la séance 

"c'est exactement pour cette raison là que vous ne souhaitez pas vous orienter en clinique ?"

je ne pense pas seulement qu'être un bon psy ça s'apprend, je pense surtout qu'il y a des personnes qui en sont incapables, formation ou pas derrière, je fais partie de ces personnes vides

c'est la recherche qui a besoin de mes capacités et de mon perfectionnisme ; et moi j'ai besoin d'elle parce que je veux un truc où j'peux contrôler (pratiquement) toutes les variables // mon cul de psychorigide en PLS quand un poil dépasse de mon slip
J'étais plus intelligent.e avant de commencer mes études.
Maintenant j'ai le cerveau bourré de connaissances qui me serviront qu'à me faire passer pour une conne pour le restant de mes jours. 
Étudier les sciences humaines et sociales c'est comme chier dans le vent ; vous produisez mais ça vous retombe toujours dans la gueule parce que tout le monde en a rien à foutre des sciences de l'humain.
Mais elle va arrêter de me coller au cul cette grognasse qui se prend pour ma daronne ?

(C'est exactement ce que je cherchais à provoquer depuis le début et me voilà en train de me dépêtrer dans ma propre merde) - heureusement que je peux en rire chez le psy. 
La pire insulte qu'on puisse vous faire : 

"Tu ressembles à un psychanalyste."
Vous puez tous la merde remettez vos masques!!!!!!
monsieur T. est torturé, comme moi
il est vieux et moche mais moi ça va je me trouve joli et j'adore mes hanches 
(sauf mes doigts mais ce n'est un secret pour personne puisque je les cache tout le temps ; en plus ils puent)
hier j'ai dit à quelqu'un pour rire que demain était (sera?) un autre jour et ce fils de bouffon a rigolé en pensant que je faisais un blague en racontant cette blague sauf que la vérité est que c'est sérieux ; 
demain est toujours un autre jour !

demain est toujours un autre jour de merde :)
la colère dissociative me colle au cul ;
j'espère ne jamais me mettre vraiment en colère ;
car enfin je serai vraiment moi-même. 
défenses matures ? je connais pas. (mensonge)
tw

je n'ai presque plus de contact avec mes ami.es parce que je m'éloigne volontairement, je n'ai plus les capacités pour des relations, je rejette toutes les personnes qui essayent d'apprendre à me connaître, même les plus formidables, on me parle de traits autistiques et moi je vais plutôt vous parler de descente aux enfers, après le harcèlement les deux premières années, me voici témoin de gens stupides qui défendent un prof agresseur, presque en larmes devant 300 débiles j'essaye de cracher ma haine, j'y arrive mais les bouffons d'en face sont vides de bon sens et son bientôt psychologues, mon dieu que j'ai la haine, et c'est cette haine qui me permet encore aujourd'hui de vivre, car sans elle je serais à nouveau en train de contempler mon plafond pendant des jours, à ne plus me brosser les dents, à ne plus me doucher, à laisser mes serviettes hygiéniques bourrées de sang crade et marron vieilles de plusieurs jours (plusieurs semaines?), à me mutiler pour ressentir quelque chose, au moins un peu de chose s'il vous plaît mais tout sauf ça

le militantisme me redonne espoir à chaque nouveau doute ; c'est lui seul qui est capable de me réanimer
Je déteste mes études pour ce qu'elles renvoient aux yeux des autres. 
la santé mentale est un privilège 
et celleux qui pensent que la psychophobie n'existe pas sont :
- des privilégié.es dénué.es d'empathie (donc des gens vraiment bêtes en fait, et souvent issu.es de milieux favorisés) 
ou
- des personnes ayant eu ou ont une santé mentale biaisée mais ont un vieux complexe qui leur permet de penser qu'ils sont + résistant.es et + fort.e que les "autres" malades 

la honte 
TW

mes tca sont devenus chroniques 
ça fait 10 ans que ma vie tourne autour 
leurs effets secondaires sont ma deuxième maison
TW 

je me souviens de ce moment où quelques années plutôt je t'ai appelé en pleine crise d'angoisse, de colère et de pleurs sous les menaces de mon père
je t'ai demandé de me sauver maman 

à chaque fois je décidais de pardonner 
je décidais d'accepter les excuses inexistantes de mes géniteurs 

plus je pardonnais 
plus j'étais détruite 

à chaque fois j'étais à nouveau déçu, j'étais encore bien plus mort qu'avant 

c'est l'espoir qui m'a tué à petit feu 
pourtant on dit que l'espoir fait vivre 

l'espoir a voulu me tuer 
et ma mère aussi



pourquoi n'as-tu pas voulu me sauver maman 
pourquoi as-tu préféré me tuer 
un collier avec un scarabée mort dedans 
mon petit frère m'en avait donné un qu'il avait trouvé mort 
je voulais en faire un collier

je l'ai perdu et ça me ronge

il ressemblait à mon petit frère : petit, brillant et bluffant
"qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir une fille pareille"

mon prochain tatouage

tu voulais me marquer à vie comme les hommes font avec les vaches 
tu as réussi 
on est comme ça chez nous 
les émotions sont interdites
on ne se dit ni bonjour
ni au revoir

on ne se regarde pas 
la route vers le pardon est aussi courte que ça ?
l'amour que j'éprouve pour les autres n'est que de l'empathie 

je vous déteste tous 

et je suis une putain de tête de mule
j'hésite beaucoup en ce qui concerne le pardon
peut-être que finalement ça ne coûte rien de pardonner

parce que pour le moment, le pardon que je ne t'accorde pas me bouffe la vie 
et une partie de la tienne 
et si je décidais de te pardonner ? 

toi et ta détresse maladroite, qui me touche mais qui me blesse 
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