5.1.24
La plainte
Mon dos a chaud
Mes épaules ont trop porté cette année
pardon, l’année passée
Un janvier doux, tendre on se laisse fondre
Pour se donner le temps
d’arriver sans se fendre comme
trop fait dans le passé.
Mes livres s’entassent
en attendant d’être touchés
Des mouchoirs usés jonchent le sol
en attendant d’être jetés
Un corps malade attend la fin
de se morfondre, daigner la faim
Des toiles dans tous les recoins, débuts d’idées
indignes ou trop dignes qu’elles inspirent détachement
j’attends d’être inspirée.
Créé le 06/01/24 à 00:10 par
anjaop