Don’t you see that BEAUTY is an intoxication
J'ai versé quelques larmes en lisant un énième papier universitaire, parce que ce que je lisais m'émouvais (mais Hrabal, c'est tellement mon esthétique, je me disais cet été que si j'étais triste, il me fallait aller ouvrir une de ses œuvres pour me rappeler de voir la beauté partout) - et je continue de me dire que je dois être dingue. Les écrits universitaires ne sont pas faits pour émouvoir. C'est toujours cette dissociation entre mon intensité émotionnelle et la froideur de la connaissance ou je ne sais trop quoi. Je déteste réussir des concours, je veux seulement être émue !
(Pendant que j'écris ça, l'immeuble en face est ORANGE du fait du soleil, mais comme c'est beau, comme c'est beau - et le ciel qui paraît d'autant plus sombre...)
On m'a conseillé I Await the Devil's Coming, de Mary MacLane. J'ai lu des citations et là encore j'en suis presque dingue. "Il n’y a aucune satisfaction à être une folle — absolument aucune". Et ça, encore, ce n'est qu'un cri. (Comme si, quand c'était quelqu'un d'autre qui le disait, ça donnait du poids à ce que je ressens/pense ; la seule manière de communiquer).