Je lève mon verre au fait que le bonheur m'empêche de dormir ce soir. "Mort et résurrection" : j'ai toujours besoin de toucher le fond et miraculeusement, je perds mon tragique. (Le tragique, c'est de se prendre au sérieux. Croire que le bonheur est une affaire sérieuse, par exemple. Alors qu'il suffit de se laisser vivre. J'ai beau avoir du mal à rédiger mon mémoire, j'ai conscience de faire exactement ce dont je rêve : travailler sur des langues slaves sans avoir besoin de les parler mais seulement de les comprendre - et j'ai encore 2/3 ans pour les comprendre ! Ça, par exemple, c'est du bonheur. Même si je ne peux pas me consacrer à devenir écrivaine si je décide d'essayer de poursuivre une carrière universitaire. Au début au moins.)