Tu ne peux même pas t'imaginer, je suis fatiguée de ma journée et mon esprit ne demande plus qu'à être ailleurs. Mais tu ne peux pas t'imaginer à quel point je trouve mon évasion à tes côtés. Tu n'es pas là, tu es partielle. Mais ton foulard, lui, bel et bien réel et présent est serré contre moi, prisonnier de mes bras croisés. Ton parfum, ton parfum, me laisse le goût de tes lèvres dans ces nuits folles et notres où tu portais cette senteur à ton cou. Tu me manques. Je t'aimerais tellement à mes côtés et t'aimerai tout court. Mais tu vois, toi, mon amour, qui est partielle et si lointaine, mes yeux te rendront hommage et t'imagineront avant de risquer de tomber en panne dûe à l'envoutement du sommeil.