Maintenant, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse encore penser à l'amour déchiré, à l'amour passé.
Je ne regrette rien, mais l'amour est fini, ou je ne regrette rien, et l'amour est fini ?
Quoi qu'il en soit, on s'est fait trop de mal, on s'est trop disputé, puis on s'est trop incomprise pour espérer encore quoique ce soit. Même si je n'oublie certainement pas les gens qui ont marqué ma vie au fer rouge, ni les livres d'ailleurs.
Je suis devenue une autre personne, et oui, en partie grâce à elle, à partir du moment où je me suis mise à détester tout ce qu'elle aimait notamment (et, en effet, j'aurais pu me poser quelques questions à ce moment là) alors que nos goûts étaient plus ou moins proches initialement. En tout cas, je suis fière de pouvoir dire que je prends maintenant le parti de la vie contre tout imaginaire, contre tout rêve... Puis j'ai appris à aimer les banalités, la simplicité, c'est-à-dire un peu de la tranquillité que j'ai toujours cherché.
Maintenant, il y a quelque chose du vide dans ces absences de confidences répétées, mais de solitude, aucune. Et libre à moi de me tracer mes mots sans demander incessamment le regard d'autrui ?

Au contraire de la fille des fables : je sais qu'il y a d'autres femmes à aimer, d'autres confidences à donner, d'autres bonheurs à vivre...