La douleur 

Celle de l’amour, 
Celle de la perte, 
Celle de la peine. 

Est-ce que tous les premiers amours restent à jamais ? À laisser des traces même 4ans après. À revenir hanter nos esprits lorsque l’on pense à ce sujet qui est sensé lier l’être humain aux autres. 

Est-ce qu’elle me manque ? Je n’arrive pas à le déterminer. Souvent j’ai plus l’impression que c’est simplement pour réagir « correctement » que je m’imagine qu’elle me manque dans les moments difficiles. Parce que c’est bien connu, les relations mère-enfants sont uniques. 
Et pourtant. 

Je sens bien que mon empathie ne me bouffe plus. Ou du moins elle a changé de cible. Je ne veux pas ressentir le regret. J’aimerais pouvoir vivre au jour le jour sans me soucier de demain. Avoir la possibilité de me lever le matin, et de me dire que j’irais à Paris voir mes grands-parents. Me rendre la journée en médiathèque pour lire des livres. Faire de la poterie. Inviter nombre de personne autour d’un repas. 
    Lorsque je l’ai prise dans mes bras, ce fut comme un automatisme, je savais consoler, réconforter. Il y a des personnes pour qui me m’endetterais pour qu’elles aillent mieux. Pour qui tout le reste deviendrai secondaire. 
    Mais j’ai l’impression que c’est mon coeur qui les choisi. Que je n’ai pas mon mot à dire et que c’est la loterie.
         Y a des gens pour qui je décrocherai la Lune si j’en avais les moyens. Elles se comptent sur les doigts d’une main.

Qu’est-ce que peuvent bien me trouver les gens ? (C’est très individualiste comme question). 
    Heureusement que personne ne me connaitra jamais comme je me connais. 
        Heureusement ? 

Une vie d’insouciance; 
Une vie romancée.

19.03.21