"Vers la fin de l'hiver, ce sentiment d'angoisse, d'isolement et simplement d'ennui prit de telles proportions que je ne quittais plus ma chambre, n'ouvrais plus le piano et ne prenais plus un livre en main. Lorsque Katia me conseillait de m'occuper d'une manière ou de l'autre, je lui répondais :
- Je n'ai pas envie, je ne peux pas, mais au fond de moi-même je me disais  « Pourquoi ? Pourquoi faire quoi que ce soit, alors que mes plus belles années se perdent inutilement ? Pourquoi ? » Et à ce POURQUOI, il n'y avait d'autre réponse que les larmes." La Sonate à Kreutzer, Tolstoï