Je nous veux. Sous toutes les coutures qui nous soient. De la plus timide, à la plus obscure. De la plus limpide à celle méritant censure. Je ne veux pas nos deux corps se déchainant mais nos âmes, mais nos inspirations, mais nos fantasmes, mais tout ce qui résonne en nous. Je ne veux pas nos mains hésitantes, mais nos actes violents. Ceux qui libèrent. Ceux qui nous font perdre tout contrôle. Ceux qui nous font être nous-même. Nous sommes belles même dans le sombre, nous sommes belles quand nous nous abandonnons. Nous sommes belles lorsque nous nous perdons jusqu’à nous trouver.