"« [...] - Charlotte, dis-je en lui tendant la main et sentant mes larmes couler. Nous nous reverrons ! En cette vie et en l'autre nous nous reverrons !... »
Je ne pus en dire davantage... Wilhelm, fallait-il qu'elle me fit une semblable question, au moment même où je portais dans mon sein une si cruelle séparation !
«Ces chers amis que nous avons perdus, continua-t-elle, savent-ils quelque chose de nous ? ont-ils le sentiment que, dans nos moments de bonheur, nous nous souvenons d'eux avec amour et chaleur ? »" Les Souffrances du jeune Werther, Johann Wolfgang Goethe