Quand la pénombre s’abbat finalement sur lui
Quand il n'a plus rien sur quoi il peut s'accrocher
Quand il fait partie de ces être mal-aimés
Quand il n'ose plus croire en la vie

Il est la-bas, tout petit, dans sa plus grande solitude
Isolé, mais terriblement protégé, protégé de lui-même
Il n'aurait pas pu faire autrement, avec son attitude
Il le sait pourtant, et en prend tout le blâme

«Ne t'inquiète pas
Je vais bien, tout va s'arranger
Enfin, si je trouve de quoi manger
Enfin, si je sors de ma paranoïa»

Toutes ses confidences me transpercent
Elles me vident de mon énergie
Pourtant, je lui ai fait la promesse
De ramasser tous les débris

«C'est peut être mieux ainsi»
M'avait-elle alors dit
Je ne préfère pas y penser
Car elle insinuait sa toxicité

Si seulement elle savait que c'est lui qui m'a réparé
Que c'est à lui que je confessais mes pêchés
Que c'est à moi qu'il est accouru
Cette fois où il a tout perdu