En fait, tu as toujours était un peu violent, un peu colérique, un peu maladroit. Oui tu as toujours était le genre d'homme invivable, instable et lunatique. Oui tu as toujours était ce même homme que j'aime et aimerai surement toute ma vie. Je te dois la vie et le remerciement d'avoir servi à ma création. Mais...
J'en est assez de fermer la porte de mon cœur et de retenir mes pleures. Tu m'as forgé ainsi, pas vrais. Dans la crainte et la solitude. J'ai appris à compter sur moi-même, j'ai appris à être fidèle à moi-même, à croire en mes rêves en me battent pour eux. Tu sais comment tu m'as rendu si géniale ? Parce que tu es tout mon contraire. Tu es l'exemple même à ne pas suivre. T'étais où lorsque je me faisais harceler par ses élèves en primaire ? T'étais où lorsque je pleurait toutes les nuits les insultes que je recevais au collège ? T'étais où quand mes complexes, mon mal être s'est développé ? T'étais où quand j'avais simplement besoin de toi, quand on avait tous besoin de toi ? Tu me regarde, nous regarde comme si tu étais notre héro. Bien sûr, les héros c'est ceux qui amène la bouffe et un toit. Mais tu sais nous on voulait simplement ton amour, ton affection et ta présence. Encore aujourd'hui lorsque je te vois je me demande si je vais m'en prendre une ou si je vais avoir droit à un moment de paix. Pourquoi t'es comme ça ? Il n'y a pas un jour où je me demande en quoi est ce que tu m'as servi. Parce que franchement... Je t'aime mais tu ne m'a jamais soutenu. Alors peut être que la vrais clé de ma liberté, la vrais chose que je cherchait, c'est de me détacher de tes chaines. Vivre de mes propre ailes et ne plus rien te devoir. Je ne veux jamais te voir partir et je t'aime à en mourir. Je vous aimes tous mais... Je suis partagé entre haine et amour te concernent. Alors si tu n'es toujours pas capable d'être présent, essaie d'arrêter les souffrances que tu nous fais endurer à longueur de temps. Je te remercie d'avoir fait de moi celle que je suis, c'est au moins un bon point dans ma jolie vie.