Parfois, c'est fou comme de simple mots peuvent aussi bien t'emplir de joies que t’enduire d’effrois. C'est comme s'ils dansaient en rythme avec les pulsions de ton pou, comme s'ils s’harmonisaient avec les battements de ton cœur. Je ressens ce manque, ce vide. Celui d'un cœur qui n'a pas encore eu droit à sa mélodie. Cela titille mon impatience, attire les conneries, ma colère et mon envie de solitude. Je m'énerve, je repousse, je me renferme sur moi-même. Puis je redeviens le lendemain la souriante et heureuse personne, pleine de rêves. Mais tu as beau tout vouloir foutre en l'air, envoyer chier tout le monde et t'exiler au fin fond de ton être et de ta solitude. Y a toujours ces quelques personnes, têtues, bornées et putain d'attachantes. Qui te donne envie de croire au monde, aux rêves, aux espoirs. Puis à cette connerie que tu connais s'y bien... "l'amour". Alors à ces personnes qui adoucissent même les plus sauvage de mes tourments, qui me remettent en place même lorsque je les blessent et à les repoussent. Alors à ces personnes qui s'attache à moi lorsque je fais tout pour les éloigner. Je n'est plus envie de vous dire que je vous aimes. Ces mots me fatigue...Parce ce qui déborde de mon cœur pour vous et bien plus qu'un amour que l'on peut résumer en trois mots.