Mais c'était comme si d'un, deux, trois regards elle s'immisçait en moi pleinement. Là où vivaient mon imaginaire, mes fantasmes et pensées. Et sa pupille était si insistante qu'elle venait habiter en moi encore bien plus que l'amour que je lui portais ne l'avait déjà fait. Puis, douce, fauve et fragile, elle s'allongeait là où elle se sentait bon de se laisser être. Posant sa tête au sol de mon intérieur, y laissant trainer ses cheveux légers puis fermant les yeux, apaisée par la tendresse de l'endroit. De là où elle était, elle savait que je n'oserai jamais déroger à son sommeil et la garderai sous la couverture de tout ce qui me constitue jusqu'à ce que la mort ne m'empare.