Plus je "vis" l'amour et plus cela me confirme le fait que l'imaginaire amoureux dans lequel on baigne et qu'on nous raconte est faux. Et je me donne raison de ne pas avoir voulu en faire partie.
Je suis trop heureuse pour comprendre qu'on puisse faire de l'amour un drame ou un malheur - à moins de parler d'une sorte d'amour dégradé.
Ni la jalousie ni la solitude n'ont plus de sens pour moi. Peut-on manquer à ce point de confiance, donc d'amour, pour douter - peut-on manquer à ce point au plaisir de l'autre... ?
Ni la distance et ni nos écarts...
Mais la littérature et le cinéma sont de bien piètres "maîtres d'école" de l'amour - la littérature qui disait que les amours heureux n'ont pas d'histoire, par exemple, où que les Dieux (védiques) sont exclus du théâtre par "excès de bonheur"... Ce qui signifie que le bonheur a peu de place dans la littérature - et ô combien l'art a construit et continue de construire nos représentations amoureuses !
(réflexion à suivre)
Créé le 13/01/25 à 10:05 par
Naiade