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Questions/Réponses (1)
 Je suis descendue si bas et tu m'as laissée me noyer. Mais c'était avant. Maintenant regarde-moi enfin
C'est difficile, j'ai jamais autant aimé quelqu'un, c'est pas mon fort de garder ceux que j'aime près de moi
J'ai reçu une lettre, ce matin. Et encore une fois, mon cœur s'est emballé en croyant y découvrir ton écriture.
Pourquoi je suis assez stupide pour t'aimer, encore ?
Je me souviens. J'étais pas heureuse. Je me noyais dans mes incertitudes ; je souffrais de mes chaînes. Je feignais l'indifférence, je me cachais constamment derrière mes sourires mais la vérité c'est que je n'étais plus qu'une façade. Dans cet environnement malsain où je ne remarquais plus que leurs chuchotements et leurs regards appuyés, j'avais fait le choix de fuir. J'étais là, sans l'être. Toujours ailleurs. Toujours à me persuader qu'on m'aimait, ailleurs. 

Il avait choisi cette période-là pour revenir, avec ses foutues excuses. Ça faisait déjà deux ans que je l'aimais, que j'en souffrais et qu'il me piétinait en retour. J'arrivais pas à me détacher de lui. Je rêvais de lui sans arrêt, mon cœur se serrait dès que j'entendais son nom, mes yeux brillaient lorsque je passais près de son quartier. Je pensais l'avoir enfin oublié. C'était ironique. Et puis je l'ai rencontré lui.
Ce gars trop bien, trop parfait pour moi. Et qui au fond ne me ressemblait tellement pas. Mais j'avais besoin de ce gars. Pour croire que je pouvais aimer quelqu'un d'autre que lui.
Je me suis convaincue que je l'aimais, même si je n'aimais pas grand chose chez lui. Même si je n'aimais pas sa manière de me regarder. Même si je n'aimais pas ses choix de vie. Même si je ne le trouvais même pas attirant.
Il m'offrait de l'attention, de l'amour, des petites attentions. Que pouvais-je demander de plus, moi qui n'avais connu que de la tromperie et du rejet ? Dans cet environnement triste où rien ne fonctionnait comme je l'aurais voulu, il était là. Il me poussait à me lever le matin.

Pourtant, je n'étais toujours pas heureuse. Je me reposais sur le café et les cachetons. Je me disais que sans eux je ne valais rien. Je cumulais les malaises et les nuits trop courtes mais je m'assurais que c'était juste une mauvaise passe. Que ça irait. Sciemment, je me suis réfugiée dans la froideur puis dans le déni. C'était mon seul moyen de calfeutrer ce que je ressentais. Mon seul moyen de ne pas craquer.

C'est comme ça que je les ai perdus. Sans même le voir, sans contrôler quoi que ce soit. Je me persuadais qu'ils reviendraient. Qu'ils pouvaient pas me laisser comme ça. Pas après toutes leurs promesses. C'était eux qui m'avaient promis de tout réparer ...
" Pourquoi tu t'es mise avec lui ? Il a tout ce que tu méprises "
Tu soupirais lorsque je te répétais que tu n'étais pas fidèle. Et pourtant, je les sentais ces choses-là. Et même si tu niais en bloc, je lisais dans tes yeux que y'avait pas que moi que tu aimais
t'auras beau dire qu'il n'y a plus que moi, je saurai plus te croire
Comme j'aimerais aller à Sofia
« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. » Jacques Brel
j'aimerais bien croire en quelque chose, à présent
emmène-moi loin de tout
Je me suis vue changer, sans avoir envie de me battre. Je me voyais m'endurcir, je me disais que c'était mon dû. Je me voyais souffrir, je me disais que ça cesserait quand tu reviendrais.  Je m'étais donnée corps et âme à la plus belle personne. J'pensais pas que cet amour me ruinerait
J'attendais ton retour. Chaque jour j'espérais secrètement te voir débarquer à la gare. Et chaque soir c'était les mêmes larmes, la même amertume, la même déception. Et ça continue, même sept mois plus tard. Pourquoi je suis pas capable de contrer mon amour pour toi par toute la haine que j'accumule ?
Je me rappelle de ce vide après ton départ. Je me suis sentie faillir, je me suis sentie mourir et je ne trouvais plus de raisons d'expérimenter si je ne pouvais plus tout te raconter
J'sais pas enrayer ce putain de mécanisme qui me fait tout foirer avec les autres. Pourquoi je suis comme ça ? Pourquoi il faut toujours que je me fasse souffrir, de manière à ne plus rien ressentir face aux autres ? Pourquoi je fais tout ça ? Et pourquoi maintenant, je ne ressens plus rien ?
Je sais pas pourquoi j'ai cette manie de tout compliquer. Je suppose que c'est ma manière de m'assurer que je reste la seule à me faire souffrir
Je regrette tout ça et je regrette d'avoir aimé ça
Where do we begin? The rubble or our sins?
all I gave you is gone
" Si tu en parles toujours, c’est que ça compte toujours "
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