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Refuge. Ce que tu ne vois pas. Chimère. Beaux jours. Tristesse. Journal

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Je m'accroche à la vie, 
comme on tient une brin-

Morte, laide 

A jeter au feu, inutile 

J'ai déversé toute ma peine sur les rives pâles,

Et ces coulées rouges, 
creusées de laves acides 
Qui font ma joie et ma détr-

Si souvent, mais 

Tu ne verras pas mes secrets amers 

Tu ne verras jamais qu'un s

Pourtant je cherche tant à m

Toi , que j'ai trouvé si doux

Qui m'a donné envie de v

Tu me laisses là, 

Brûler et brûlée 

comme un Tournesol en plein soleil. 

Dis-moi 

D'arrêter de tourner autour de 

Dis-moi

j'me sens pas belle.
Audience finie.
j'étais ulcérée. Son avocat m'a achevé à la fin mais il n'a fait que son travail j'imagine...
Défendre n'est pas cautionner.. 

Un jour, le dégoût pointe le bout de son nez et l'Autre apparaît alors à nos yeux comme étant l'être le plus laid qui soit. Sa bouche, que l'on découvre hideuse, n'est rien de plus qu'une cavité sombre, répugnante, d'où s'échappent des mots que l'on n'écoute plus ; comment inaugure -t-on la découverte d'une erreur ? "On ne dit rien. On s'éteint, lentement, comme ces ampoules jaunes à l'éclat doux, rassurant qui sombrent avec élégance pour laisser la place au Noir. Le Repos. Et alors, nous voilà lâchement soulagés de ne plus avoir à nous battre. Voilà la pénitence : fixer cette bouche qui condamne, qui crie, qui frappe le jugement qu'on connaît par cœur.." Verbiage poétique lâche et défaitiste. Si le corps se dresse vaillamment face au Bourreau, le cœur, lui, c'est vrai, se recroqueville, terrifié et le cerveau se glace mais cette peur, qui nous pourrit les os et tord nos entrailles, se métamorphose. Elle devient amère. Les dents se crissent et les poings, pour la première fois, se serrent. Le dégoût pare la peur dans nos yeux d'une couleur nouvelle, le Défi. Alors, on se dit qu'on ne baissera plus jamais les yeux. Le corps n'a plus peur. Les yeux n'ont plus peur. On bouillonne intérieurement, on mord nos lèvres, mâche notre langue. La découverte de l'Autre nous anime comme une bête , acculée avec sa progéniture au bord d'un précipice. Pour la première fois, on hésite, écartelés entre l'idée absurde mais salutaire, que l'on pourrait faire face à ce géant de Terreur et cette raison traître, dévoyante, qui nous intime de nous coucher, comme toujours.

JDR


Amour
La nuit j'ai peur du temps qui passe,
Des roses qui fanent,
Des fruits qui se gâtent.
De tes paupières closes
Sur lesquelles mes lèvres déposent des baisers et des prières 
De tes yeux qui me capturent, 
De ton regard qui me libère.. 
Mon Astre, mon Amour, 
La nuit j'ai peur des temps qui courent

Une pluie de toi les jours d'été
Le vol de l'homme vers l'étoile, symbole du bonheur
J'étais tellement amère aujourd'hui
Ça ne me ressemble pas 
Je ne peux rien faire de beau en étant ainsi
- mais je ne peux pas..
Retrouvaille karmique
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