h.c


bête vorace, assoiffée de pureté,
dans ses bras creux il voulait l’étouffer,
sa langue l’infectait de son âme immolée 
(l’élixir de sa solitude
mais que sont ces illusions, dévotion ou désir?)

ses poings, son sang, ecchymoses brûlants,
ses ailes maladives cherchaient sa lumière sombre,
une luciole, seule, perdue dans ses décombres
(ses yeux, sa Terre...
il l’a tachée de sang)

et ce poison dans son cœur, putride, huile rance,
l’emplît de bile indigeste et de ruines d’antan 
sont-ce les cloches qui sonnent?
(prétendre qu’elle ne ressent rien, 
ne pas lui envoyer ce pieu,
qui lui traverserait la moelle, viendrait taillader son cœur)

coup de grâce.

le dégoût l’habite, lourd et souverain... non! ne reviens pas,
les bacchantes de son passé te lacéreront...
fin agresseur, infâme meurtrier,
sangsue des âmes innocente trépassées 
(assassinées)
tu pourrira seul, avide d’absolution