Je recroise souvent dans les transports des harceleuses de la primaire et du collège.
Elles me reconnaissent pas tellement j'ai changé, mais moi je les reconnais, et même qu'elles ont gardé leur corps tout maigre d'enfant et leur sale tête. Pas un glow up, pas un changement, et aucun style. 
Eh bien si je pouvais parler à la moi du passé, je me dirai que même si je me sentais misérable à côté d'elles, leur valeur restait proche de zéro. Ce genre de fille fade, sans intérêt, qui choisissent leur scolarité par défaut. Pas de passion. Rien. 

Je suis fière de moi. Je me suis bien sorti de tout ça. Avec des cicatrices. Mais ça ne m'empêche pas de vivre.