Anonyme :
"/ D'habitude je me tais mais fallait que je réagisse quand je vois les clichés véhiculés par certain(e)s. Les soldats ne sont pas des "machines" ils ont parfaitement conscience de ce qu'ils font et cela leur laisse des séquelles psychologiques grave. A la base une personne "normale" qui rejoint l'armée le fait par abnégation, par soucis de protéger leur pays ou les populations; seulement les politiciens détournent le plus souvent les armées pour des raisons bien moins glorieuses.
Non ils ne sont pas des machines, mais je l'ai lu dans des témoignages, certains soldats choqués par la violence en viennent à agir comme tel. Le cerveau se met en off pour se protéger. Ils ne sont plus que actions. Bien sûr cela laisse des traumatismes mais j"imagine qu'elle ne disait pas cela dans un sens péjoratif. Si ils agissent sans réfléchir tellement la violence est présente alors ils ne sont plus pleinement conscients. C'est une forme d'hypnose - de carapace, j'ai pas le nom exact. Toute personne aillant vécu un traumatisme agira comme tel, ça n'est pas propre au militaire pour moi. 
Mais tu mets le doit sur une autre de mes questions, admettons qu'ils aient conscience de qu'ils font, alors pourquoi ils ne font pas le choix d'arrêter ? De ne pas ouvrir la soute qui referme la bombe ? De rester au camps ou de rentrer ? Pourquoi continuer de subir si on sait qu'on est choqué ? 
(ce sont des questions qui n'appellent pas forcément de réponses, ça me semble tellement compliqué de tout prendre en compte, et ça passe nécessairement par une généralisation alors que chaque cas est différent)