On m'a demandé si j'aimais une personne puisqu'elle et moi on se « tag » presque tous les jours sur des images sur le réseau social qu'on appelle Facebook.
Suis-je en amour parce que je fais cette action ? Non.
Ce que les autres ne savent pas ou ignore, c'est que je suis un verseau. Ce n'est pas avec une action de ce genre que je vais développer des sentiments. Je ne ressens rien, vide, nothing, nada, choisissez le mot que vous voulez pour comprendre. Je n'ai pas d'émotion à donner aux autres.
De plus, cette personne est un cancer. Bien aimable soit-il, le ciel crie que se mixte est incompatible d'avance. Mais connaissez-moi, je ne m'arrête pas aux dires du ciel. J'ai déjà aimé un cancer. Bien que cette relation était intense, elle était vouée à l'échec. Je n'ai jamais détesté autant une personne de toute ma vie, et des détestables, j'en ai rencontré des milliers. Ne vous inquiétez pas, je peux détester mon ex, mais je lui ai donné tout l'amour que je pouvais donner.
Revenons à nos moutons, voulez-vous. Bien que je n'aie aucun sentiment pour cette personne, j'aimerais recommencer une relation et aimer de tout mon être. 
Sauf que je ne cherche pas quelque chose de beau, je cherche quelque chose d'intense, qui videra toutes les larmes que mon corps peut contenir. Quelque chose qui va virer mes trips, une relation mauvaise qui me fera découvrir et redécouvrir la souffrance.  J'ai besoin de ce genre de relation pour aimer. J'ai besoin de souffrir pour ressentir et nous devons ressentir pour aimer, vous me suivez ?
J'arrête de parler de relation et de ce cancer.
J'ai passé une journée agréable. 
Un collègue s'est mis derrière moi pour marcher à travers les couloirs de l'école en me disant que « j'intimidais » les gens et que j'étais bon pour « faire dégager les gens de mon chemin ». J'ai ri suite à cette remarque puisque je ne savais pas comment réagir. À y repenser, il est vrai que lorsque je marche, les gens me laissent souvent le trottoir ou détourne du regard. Je ne crois pas que ces réactions sont causées par le fait que je suis intimidant, mais plutôt par le fait que j'ai trop d'orgueil pour détourner le regard alors je fixe devant moi, le regard bien haut et déterminer à être plus haut que celui que je croise.
Voilà un peu qui je suis à travers cette humeur, un connard (riez).