Les heures sont passés aujourd'hui. Je pense. Les questions fusent au fur et à mesure des minutes qui passent. Pense t-il à moi en cette journée? Il fait si beau dehors mais si sombre en soi. J'attendais. Désespérément. Un signe, un mot, quelque chose qui m'aurait fait me dire "tu peux y croire". Mais je n'avais reçu de lui qu'un long et lourd silence. Pourquoi ne pas lui écrire? J'essaye. Je tape doucement sur mon clavier quelques mots. Stop. Demi-tour. N'avais-je pas assez de courage pour lui dire qu'il me manquait? Ou plutôt, j’espérais que ces mots viendraient de lui. Peut-être aussi parce que j'étais las de tout ces moments où les mots sont venus de moi alors que les adieux venaient d'ailleurs. Peut-être, malgré mon espoir, je ne pouvais que me résigner. L'attente et longue. Et la douleur n'en est que plus grande. Je me résignais. J'effaçais mes mots. Pourrais-je un jour lui manquer? Cet affection prenait fin si rapidement. Mais les sentiments n'empruntaient pas ce même chemin malheureusement. Et alors que la nuit me parait si triste, es-tu heureux toi, de là où tu es? J'aurais voulu te manquer. Avant que mes pensées souffrent autant au point de décider de te laisser partir, à jamais.