J'aimerais bien savoir, j'aimerais beaucoup savoir, comment je suis censée survivre, tenir la route, ainsi ? 
Je passe le seuil de ma porte et je fond en larme. Elles ruissellent le long de mes joues avant de se fissurer dans mes cheveux, toutes celles que j'ai retenues - et bien d'autres encore - durant cette longue et affreuse journée. Mais je n'ai que quelques secondes. Il faut déjà que je reprenne la sale besogne, jusqu'à minuit, une heure peut-être, ou encore plus. Pourquoi est-ce ainsi ? Pourquoi n'ai-je pas le choix ? Comment suis-je censée gérer toutes les horreurs qui m'heurtent et me lassèrent de l’intérieur en ayant aucun "répit"? À ce rythme là je vais être dans l'obligation de ne plus dormir. Diable, ô combien cela est dangereux au stade où j'en suis. 
Tuez-moi.