Je dépends de ton existence. 

Le ciel que je paraissais pouvoir atteindre en tendant le bras est maintenant tellement loin. 
On dirait que seules mes larmes sont prêtes à tomber. 
Je peins mes lèvres, tue mon coeur et m'enfonce dans l'obscurité de la fin d'automne. 
Je n'espère rien de toi qui ne m'a même pas dit au revoir mais ne me prends pas les souvenirs que j'ai avec toi quand tu pars. 
Comme ceux qui sont tombés dans les maisons closes, je suis toujours incapable de voir demain. 

Je dépends de ton existence.