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Bon, comme vous êtes un peu des privilégiés je vais faire part ici des deux premières notes que j'y ai apporté : 

 La première est une phrase d'André MALRAUX tirée de son oeuvre Antimémoires (très belle oeuvre soit dit en passant) "La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache". 

La deuxième est une réflexion propre que j'avais sur l'instant, ayant de l'encre sur le bout de mon index.
J'aime bien l'idée qu'on ai pas tous les mêmes empruntes digitales. Au moins un truc qui certifie de manière évidente qu'on est tous différents.

Je me suis promis d'écrire tout ce qui traversait mon esprit. Des idées les plus banales aux idées les plus salaces. En espérant qu'il y en ai moins - des salaces. 
Aujourd'hui j'ai commencé un journal intime, c'est peut-être idiot mais je ressentais le besoin de me vider sur des trucs un peu plus perso que ce que j'ai l'habitude d'aborder me concernant. D'ailleurs j'aborde rien me concernant. Sauf ici. Mais ici, c'est différent.  
Là juste à côté de lui, en pleure. Et ça ne lui fait ni chaud ni froid. Il attend juste que l’orage passe, il attend juste que le temps passe, que tout passe. Et il fuis ce qui fait l’instant. Il est absent, pour le moment. Jusqu’à la prochaine fois, où il aura l’occasion de me faire mal.
Ça fais des mois et des mois que j’essaye de réparer ce qui a déjà été brisé, ce que je n’arrive pas à résoudre c’est : pourquoi je m’obstine autant ? 
Je sais pourtant qu’il n’est plus lui même. Alors qu’est ce qui me fais espérer encore à ce point ? Qu’est ce qui me fait croire que là, il va mêtre pause dans sa vie pour venir se préoccuper de moi ? Moi, qui s’occupe de moi ? 
Je suis entrain de pleurer depuis 20 minutes, et lui, il est juste dans son lit, il regarde sa série. Il me tourne le dos, ne me regarde même pas. C’est vrai que ça doit etre tellement plus intéressant, une série. 
Des effluves d'or coulent doucement sur mes mains glacées alors qu'entière je m'abandonne à cette chaleur rassurante. L'étincelle d'une nuit d'éclats noirs m'engloutit de son infinie cruauté. Mais je n'observe plus que l'obscure joie qui dangereusement m'attire; car je l'ai vu danser mon étoile, je l'ai vu sourire. 
Vous aviez oublié qui vous étiez. Serait-ce que la souffrance, ou le bonheur, bref, la vie, le quotidien finissent par nous perdre ? 
J'ai pris conscience que nous pouvions nous exiler, cesser d'habiter notre être. 
Peut être n'ai-je fait que résister, réagir sans véritablement élargir, construire, créer positivement ma personne.
Alexandre Jollien "la construction de soi"