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Une jeune femme entre doutes, confiances et liberté. Mes pensées sont semblables à un pissenlit.

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Je suis apeuré du monde qui m'entoure. Apeuré de ce qui peut m'arriver à l'avenir. Apeuré par mes choix et de par ma maladresse. J'ai envie d'être heureuse, d'être fière, d'avoir assez d'argent pour ne pas réfléchir aux montants des cadeaux à offrir. Ouais je rêve d'une vie comme ça. Je rêve beaucoup trop d'ailleurs. Mais je n'ai jamais rêvé du métier que je ferai. Et ça, ça me frustre. Beaucoup même. Alors depuis ma tendre enfance j'ai toujours eu des doutes sur ce qui allait ou pas car j'ai toujours un frein. "Je ne peux pas faire d'études parce que j'ai besoin d'argent."
"Je ne peux pas en faire de trop longtemps parce que ma mère et âgé et elle ne tiendra pas longtemps pour subvenir à mes besoins" 
"Je ne peux pas vivre sereinement car j'ai une soeur voleuse, méprisante, schizophréne, égoïste et dépressive" 
"Je ne peux pas partir loin ou je vais manquer d'amour et d'affection pour mon amoureux." 
"Je ne peux pas m'échapper de ces différents cercles vicieux" 
Et j'en fini souvent par : "je ne peux pas mener la vie que je souhaite mener" 
Et c'est à ce moment là que mes larmes coulent et que je me sens nulle et indigne de faire partie de cette famille. Moi qui souhaite le bonheur à tous. Je ressens de la tristesse en tout genre. 
J'ai vécu Noël mieux qu'à d'autres cette fois.
L'effort était de réunir le peu de personnes qu'on apprécie chez nous même si on a pas un mobilier à couper le souffle ou des décorations à contempler. Quelques bougies et une jolie table suffisait pour nos invités. Un repas simple fait maison. C'était agréable. Agréable de recevoir des personnes pleines d'ambitions et de fierté. Mais... Après cette tornade de gaieté, j'en suis arrivé à parler de moi à moi-même. Où je me questionnais. Et finalement j'en avais conclu quelque part que j'en étais presque jalouse. Alors que pourtant en les écoutant j'étais si heureuse pour eux ! Mais j'avais cette sensation.. Que si je ne faisais pas au plus vite quelque chose, je risquai de devenir une oublié de la famille. Celle à qui on ne fait plus attention, qu'on invite plus aux repas de fête ou qu'on ne veut juste plus entendre parler parce que rien ne change. Ouais. Quelqu'un finalement... D'ennuyante. Ça m'a donner le cafard oui. C'est sûre que si on compare, moi jeune femme, petite toute fine et peu de muscle, qui se questionne longuement, hypersensible et dans une situation délicate versus un jeune homme qui aime se donner, faire du sport, faire de l'airsoft et avoir un avenir tout tracé parce que l'objectif final c'est l'argent et la sécurité de l'emploi peu importe le travail. Bah... C'est sûr que ça fait réfléchir. 
Je me suis demandé vraiment : "est-ce que c'est ce que je veux vraiment aussi ? Est-ce que je pourrais faire un métier que je n'aime pas forcément mais je pourrais le faire juste pour sa finalité ? Pour une meilleure vie ?" 
Eh bien j'y pense et non. Je veux, et je dois trouver quelque chose que j'aime. Mais quoi...