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Pensées absurdes. 17.

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Sinon j'ai le bac de français avec 10 pile, pas ouf. 
J'ai trouvé un orvet. 
Une petite femelle.
Que puisse le sort la rendre plus forte et mim's qu'elle ne l'est déjà.
Je me sens comme une merde.
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi mal.
Mercredi j'ai rendez vous avec mon psychiatre, faîte que les choses aillent plus vite.
L'attente fait souffrir. 
Le simple fait de voir ce fichu prénom m'angoisse, j'ai la gorge serrée. Je ne me sens pas bien. 
J'ai des passages de déprime assez fréquent en ce moment, je viens me rappeller le jour où j'ai réalisé que je devais faire mon coming out, que c'était nécessaire et que tout allé changer. Ça à été dur, mais je ne regrette pas. 

Je serais sous T cette année normalement, je n'attends rien d'autres, je demande pas plus. 
L'annonce de la réouverture des écoles m'a fait très peur. Mais maintenant je me rend compte que ça paraît absurde... Bref, je me suis inquiété pour ma santé mentale. 
C'est bizarre de dire que nos psys nous manquent ? 
J'ai, enfin, "j'avais", cette habitude de travailler uniquement au lycée. Je réalisais toutes mes tâches et mes révisions en salle d'étude ou assis dans un coin de la cafétéria, les seules distractions possibles étaient alors les autres étudiants -même si je m'assurais être dans un environnement un minimum calme pour travailler- ou les quelques chats qui passaient. Les bruits parasites étaient contrés avec une simple playlist de lofi et mes écouteurs. 
Maintenant, comme pour beaucoup de monde je me retrouve à essayer de bosser dans des conditions compliquées, la motivation n,y est pas, j'ai fais une crise d'angoisse en ouvrant mon ENT. 
Travailler via un PC n'est pas intuitif pour tout le monde, y rester des heures n'est pas possible à tout le monde. La communication avec les professeurs est pathétiques, une réponse toutes les 24h ou presque, rendant impossible les questions sans doute stupides que je me pose. Des questions minables qui ne me permettent pas de travailler correctement, s'ajoute à cela les fichiers refusant de s'ouvrir et les mille distractions qu'offrent ma maison, passer d'une salle d'étude fade et moche au lieu qui nous semble le plus safe et réconfortant, c'est pas aussi facile que ça. 

Même pendant ce fichu (mais essentiel) confinement, la pression des examens est présente. Je crois que je commence à déprimer, un peu, et ça me fait penser aux personnes dans des cas plus compliqués que moi, je ne devrai pas me plaindre en fait? 

Enfin, bon, j'étais à deux doigt d'obtenir mon traitement hormonal, j'aurai pu commencer la T avant les vacances d'été; maintenant, c'est fichu. Enfin, je crois? (pas la peine de me faire de faux espoirs). Je me retrouve enfermé chez moi, avec ma dysphorie. 

Aujourd'hui l'affaire basic fit renforce ma souffrance, tant de transphobie, ça me donne la nausée, c'est tellement injuste.
Les gens sont égoïstes. Trop drôle de rigoler avec la vie des gens. "Faut pas s'empêcher de vivre", en mode ça va décourager le virus ?? 
Depuis mon entrée au collège j'ai un rapport au contact physique plutôt compliqué, je ne suis pas tactile du tout, je n'aime pas qu'on me touche. Mon père me forçait à lui faire des câlins, des bisous ou même à lui dire "Je t'aime" alors que je ne voulais pas, et je pense que ça à contribué à ce malaise envers le contact. Ça peut être aussi de la dysphorie, une partie au moins. Il me répétait "Tu feras comment quand tu auras un copain plus tard? Si il ne peut pas te toucher ?" et c'était désagréable et douloureux à entendre. Maintenant que j'ai un copain j'en souffre encore plus, car même si je souhaite avoir des contacts avec lui je ne peux pas, ça me procure énormément de malaise voir même des crises d'angoisses. Je me trouve bizarre, je n'arrive pas à me rassurer à ce sujet. 
Je vais sans doute supprimer ou réécrire les absurdités que j'écrirai ici. Je trouve mon écriture enfantine. C'est stupide je crois. 
L'été me manque. 
  J'aime paresser à l'ombre les beaux jours de soleil, le bruit d'une tondeuse en fond et l'odeur de l'herbe coupée. Un joli ciel bleu et quelques cumulus flottant tranquillement au dessus de ma tête, rendant ma séance de détente presque parfaite. Il y aurait sans doute un livre à côté de moi, un recueil de poèmes peu original ou un roman pour adolescent, un truc facile à lire qui occupe, même si l'histoire est prévisible et les personnages peu développés. 

L'été il n'y à pas cours, pas besoin de se lever avant cinq heures trente, pas besoin de faire un trajet d'une heure matin et soir, pas besoin de préparer ses affaires, pas de stress à propos d'éventuels examens. En été là dysphorie est différente aussi, impossible de se cacher sous plusieurs couches de vêtements, impossible de porter un binder, la chaleur trop écrasante et la compression empêche de respirer. Pour survivre à cette chaleur on est obligé de moins se couvrir, laissant donc à découvert ce qu'on s'efforce à camoufler le reste de l'année. Aussi, il y a la piscine, c'est à la fois détestable et très agréable. Nager c'est plutôt cool. Être en maillot de bain un peu moins. Je réfléchis toujours à la solution que je vais adopter cette année pour cacher mon corps. Mon binder peut-il survivre à l'eau ? Quel genre de t-shirt pourrait survivre aux baignades ? Comment masquer cette fichue poitrine ? Il me reste cinq mois pour y réfléchir. 

Enfin bon, je ne suis pas obligé d'y aller après tout. 

Je crois que ma journée parfaite d'été serait pluvieuse, je serai assis à l'ouverture de ma baie vitrée à jouer à Animal Crossing en écoutant la pluie tomber, ce serait sans doute vraiment agréable.  Et j'en profiterai pour améliorer mon français, moins de fautes de grammaire, plus de relecture et des formulations de phrases différentes et plus recherchées si possible. Les romans pour adolescents n'aident sans doute pas.